Les outils de l’elearning

Carnet de bord Elearn², Module 3, Activité 3

 Usage actuels

Jusqu’à présent, l’usage des technologies s’organise avec plusieurs media et canaux :

Ce blog qui sert pour présenter les exercices et l’accès à l’information :

  • directement par
    • des textes, des documents iconographiques
    • l’incrustation (embed) d’émissions radio ou de vidéo
  • et indirectement par le renvoie vers des
    • liens pour trouver de l’information
    • liens pour créer de l’information
OutilsActuels600
Mon système actuel

L’ENT, basé sur Owncloud est une plate forme utile pour l’échange de fichiers

Google Doc et/ou Framapad sont utilisés pour les cours cours communs et les devoirs collaboratifs. Cela permet à l’enseignant d’intervenir par des commentaires.

Les échanges asynchrones/synchrones se font essentiellement par le mail, mais aussi par les commentaires sur les Google Doc et, en de plus rares occasions, via Google Talk.

Lors de travaux de groupes, on fait appel à des services en ligne pour la création de contenu et le support d’exposés  : Padlet, Storify, Prezi, Mindmup, Scrumbr.ca, Cacoo, etc

Enfin, Twitter est sollicité pour les interactions ponctuelles.

 

Ces outils soutiennent-ils effectivement les apprentissages ?

Voyons d’abord comment les outils mis en place s’intègrent dans certains points du système IMAIP.

Motivation

Une petite enquête récente auprès des élèves montre qu’à une nette majorité la classe numérique aide à être plus motivé. Par exemple, la construction d’un cours commun permet de ne jamais se sentir débordé et aide à garder le rythme. Quant aux services comme Prezi ou Mindmup, les possibilités offertes et l’enjeu de la découverte sont des atouts indéniables. Pour certains, l’expérience est même presque ludique et est appréciée dans les travaux de groupes où la passivité n’est de mise pour personne.

Interactions

Toujours selon les élèves, elle est jugée bonne, que ce soit entre eux ou avec l’enseignant grâce au mail. Il me semble toutefois que le système est perfectible, notamment via Twitter, qui montre parfois ses possibilités et la capacité qu’ont les apprenants à le maîtriser mieux qu’ils ne le pensent :

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Information

L’usage du blog permet d’ouvrir à des ressources avec deux axes importants :

  • mettre l’apprenant face à des documents de natures très variées notamment la vidéo (média auquel il est le plus confronté et qui, pour des raisons techniques évidentes, ne fait l’objet d’aucune épreuve au bac dont potentiellement d’aucun apprentissage)
  • le conduire vers des sites où il devient créateur actif de l’information

On pourra donc mettre en avant quelques éléments intéressants du dispositif : une bonne réactivité grâce aux mails, à Twitter et à Google talk, qui permet notamment d’aiguiller les apprenants ou de mettre rapidement le blog à jour si besoin. Le cours collaboratif est un élément plébiscité qui entretien la motivation tout en favorisant l’apprentissage. Enfin, il ne faut pas hésiter à avoir recours aux services en ligne, notamment pour les travaux de groupe.

Toutefois, le blog m’apparaît de plus en plus comme une interface figée du point de vue de l’apprenant qui n’a aucune prise dessus. Il reste la zone de l’enseignant, son domaine gardé, bref un espace institutionnel lié à une transmission verticale du savoir.

De plus, l’un des risques est de perdre l’apprenant par la multiplicité des outils et des plates formes : blog, ENT, Drive, GDoc, Cartes de Freeplane, services en lignes, Twitter, etc C’est sans doute là que le manque d’un LMS intégrateur se fait sentir.

 

Outils et usages futurs

Au regard de l’analyse, deux voies me semblent possibles :

1. utiliser Claco mais je crains un peu de perdre les élèves avec l’interface et de diminuer la motivation. Peut-être est-ce un projet à garder pour l’an prochain, en planifiant des séances de prises en main progressives.

2. consolider le blog et le rendre plus interactif par un certain nombre de pluggins. Il en existe pour transformer WordPress en lms mais il me semble qu’ajouter des outils d’interactions comme des quizz ou des forums serait plus simple et pertinent.

Il faudra toutefois laisser aux apprenant le choix de leurs outils préférés pour communiquer d’un continent à l’autre : c’est une part importante de la motivation.

Il sera également nécessaire de faire attention aux contraintes techniques : je viens d’avoir confirmation que je pourrai travailler avec une classe du lycée français de Ouagadougou où la connexion internet reste très faible. On aura donc soin de choisir des média simples, des outils peu gourmands en bande passante : attention donc à la vidéo et à Google Earth ! Il me semble cependant que des outils comme Padlet ou Framindmap seront utilisables. J’aimerais toutefois des productions sonores : je tâcherai alors d’exploiter Soundcloud, notamment via l’application pour smartphones.

 

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