La classe numérique ?

Qu’est-ce qu’une classe numérique ?

La réponse est bien sûre vaste et surtout non définitive. Partout en effet la réflexion sur la pédagogie est en effervescence. Mutations des générations, modifications des rapports hiérarchiques, multiplication de l’accès aux connaissances, mais par forcément au savoir, développement des réseaux sociaux et bien sûr transformations technologiques qui font penser à une véritable révolution !

La classe numérique respecte les principes de bases, à savoir l’acquisition des savoirs et des compétences en conformité avec les programmes, et notamment dans le but de préparer au baccalauréat. Mais elle a aussi pour objectif de modifier les paradigmes de travail et d’apprentissage en favorisant l’émergence autonome du savoir chez l’élève, en s’adaptant au rythme de chacun, en sollicitant tous les processus cognitif (sons, images, vidéos, cartes heuristiques, …) et en intégrant les outils modernes et du web 2.0 (collaboration, mutualisation, interaction) pour apprendre à tirer le meilleur parti de la société de l’information.

À l’issue de la réunion du 19 juin 2012, une première lettre a été fournie au parents : vous pouvez la télécharger en cliquant ICI.

 

Qu’est-ce que le système Ubuntu et les logiciels libres ?

Les ordinateurs portables prêtés par l’établissement seront fournis avec un système d’exploitation nommé Ubuntu. Un système d’exploitation est un ensemble de logiciel qui permet à un utilisateur d’exploiter la machine et tous ses composants. Pour le grand public, il existe par exemple Windows, vendus par la compagnie Microsoft, ou encore Mac Os, de chez Apple. Ce sont des produits de qualité mais dont il faut acquérir un droit d’usage. Nous avons fait le choix d’utiliser des logiciels libres. Apparu dans le milieu des années 1980 à l’initiative de Richard Stallman, le projet GNU est un concept qui entend favoriser l’échange légal des programmes. Le monde du logiciel libre fournit donc des applications que l’on peut librement télécharger, échanger, redistribuer ou même modifier. C’est donc un concept particulièrement pertinent pour le monde de l’éducation ! Parmi ces logiciels libres, le noyau Linux, apparu en 1991 avec Linus Torvalds, a pour objectif de gérer les composants matériel de la machine : c’est donc la base du système d’exploitation. À partir de ce noyau, il existe des centaines de projets, qu’on nomme distributions, qui ajoutent des logiciels pour gérer les graphismes, un gestionnaire de bureau, des logiciels courants, et des dépôts, c’est-à-dire des serveurs qui fournissent des mises à jour de sécurité et d’autres logiciels en toute sécurité on parle alors de système GNU/Linux.

 

 

 

Parmi ces distributions, Ubuntu est aujourd’hui l’un des projets les plus actifs et sûrs. Il offre une interface conviviale, appelée Unity, et propose une liste impressionnante de logiciels libres. Grâce aux dépôts, on installe et désinstalle les logiciels très facilement, en toute sécurité, sans avoir à aller les chercher un peu partout sur le web.

L’utilisation de ce système a de nombreux avantages :

  • liberté de téléchargement et d’installation, ce qui limite les coûts
  • écosystème libre ce qui permet à chacun de se l’approprier sur n’importe quelle machine
  • facilité : une interface simple, des logiciels installables via une logicthèque
  • sécurité : pas de virus ou autre malware sur les systèmes GNU/Linux

Pour approfondir ce sujet, nous vous invitons à consulter des ressources supplémentaires : la biographie librement téléchargeable de R. Stallman, la Free Sofware Foundation, l’APRIL qui défend et promeut le logiciel libre.

FAQ

Travailler sur ordinateur, n’est-ce pas trop fatigant ?

Cela est vrai, mais qu’on se rassure. Il ne s’agit pas de passer 6 heures à taper du texte. Les outils numériques permettent une grande variété de scénarios pédagogiques avec des activités éloignées de la simple prise de note.

Et le papier et les livres ?

Il ne s’agit pas de substituer un système à un autre, mais de tirer le meilleur parti des deux. Les élèves seront encore confrontés à des livres et des manuels. De plus, chaque enseignant qui se lance dans le projet le fait pas à pas, avec enthousiasme mais aussi prudence pédagogique. Il sera donc encore régulièrement recouru aux cahiers ou aux classeurs, en complément du numérique, ne serait-ce que pour s’entraîner aux exercices du baccalauréat.

Sociétés et cultures de l’Europe médiévale

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