L’intégration numérique de l’Asie orientale

asie-orientale_integration-numeriqueUne carte de l’Asie orientale pour montrer :

– l’importance de l’Asie dans l’informatique personnelle, avec l’île de Taiwan qui fabrique plus de 80% des ordinateurs portables du monde, et qui a été, par la société ASUS, à l’origine du concept novateur de netbook ; par la force du Chinois Lenovo, 4e fabricant mondial d’ordinateurs.

– les liens qui unissent les États d’Asie, notamment avec le consortium Asianux, qui dispose désormais d’une version Desktop fabriqué par le Coréen Haansoft, ce qui pourrait lui assurer un développement dans l’informatique personnelle, notamment au Vietnam.

Version pdf pour une meilleure définition en cliquant ici. [6 avril : nouvelle version avec amélioration du rendu des courbes]

La Californie dans le rouge

1On dit souvent de la Californie, État le plus peuplé des États-Unis avec 36,5 millions d’habitants et grand comme l’Italie,  que, si elle était indépendante, elle serait le 8e pays le plus riche du monde.

Las, les choses changent. Avec un déficit proche de 40 milliards de dollars, l’Etat de l’ouest américain est au bord de la faillite. La récession économique mondiale a fait exploser une bulle immobilière particulièrement gonflée. Face à la chute des revenus et au maintien de fortes dépenses, le gouverneur Schwarzeneggersouhaite prendre des mesures radicales : hausse de la TVA, suspension du paiment des bourses scolaires, baisse du salaire des fonctionnaires. L’opposition lui objecte que réduitre le pouvoir d’acaht c’est réduire l’activité donc aggraver le déficit. dans tous les cas, la Californie mettra plus de temps que les autres Etats à se relever de la crise.

Le tourisme international

le tourisme en 2004

L’Organisation Mondiale du Tourisme a prublié un certain nombre d’informations et de données pour l’année 2007. La France reste le premier pays d’accueil des touristes internationaux avec 81 900 000 visites l’an passé. L’Espagne arrive 2e (59 193 000), mais la Chine, actuellement 4e avec 54 720 000,  est un concurrent sérieux pour prendre la première place dans les années à venir. Le Vietnam occupe lui la 45e place avec 4 172 000 touristes accueillis. Au total, en 2007, on a compté 903 000 000 d’arrivées de touristes internationaux.

L’Atlas of the Real World propose une série de cartes par anamorphose. Celle du tourisme mondial met particulièrement bien en valeur les pays récepteurs :

tourisme-mondial-par-anamorphose1

Les grands ports du monde

Symbole et moteur de la mondialisation, le trafic maritime représente trois quarts des échanges mondiaux et continue de progresser.

Après avoir longtemps dominé, le port néerlandais de Rotterdam a d’abord cédé la place à Singapour puis aujourd’hui au port chinois de Shanghai.

Ce port a connu une progression fulgurante ces dernières années, signe d’une Chine en plein essor.

Au delà des performances individuelles, on remarque la place fondamentale tenue par l’Asie qui compte 20 des 30 premiers ports mondiaux !

La cartographie des ports illustre à elle seule les dynamiques de la mondialisations.

Rang mondial Port Pays Millions de tonnes (en 2006) Variation depuis 2005 (%)
1 Shanghai Chine 1 537,0 + 94,0
2 Singapour Singapour 448,5 + 25,2
3 Rotterdam Pays-Bas 378,4 + 1,8
7 Hong-Kong Chine 238,2 + 8,1
9 Pusan Corée du Sud 217,9 + 0,5
10 Nagoya Japon 208,0 + 20,9
31 Marseille / Fos-sur-mer France 100,1 + 3,5

Un 3e choc pétrolier ?

Avec la flambée des cours du pétrole il est légitime de se demander si le monde ne subit pas un 3e choc pétrolier. La situation n’est en fait pas comparable malgré une hausse bien plus élevée qu’en 1973 et 1979 (voir graphique). En effet il n’y a pas ici de crise (guerre du Kippour en 1973 et révolution iranienne en 1979) mais une hausse globale de la demande, notamment de la part des pays émergents, et une spéculation plus intense. De plus, les économies occidentales sont plus solides que dans les années 1970. On retrouve toutefois un problème constant : les pays producteurs hésitent à investir lourdement pour augmenter la production car il ne sont pas assurés que la demande va continuer de croître. Ils veulent aussi utiliser les bénéfices pour diversifier leurs économies, ce qu’ils n’avaient pas fait dans les années 1970.

Que faire alors ? On peut aujourd’hui encore compter sur d’importantes réserves et une meilleure exploitation de celles-ci car les techniques progressent. Mais la forte demande renforce le nationalisme pétrolier : des pays comme la Russie restraignent l’accès aux gisements. Il faut aussi bien sûr réduire la demande, en consommant moins et en développant des énergies alternatives. La France a réduit sa dépendance énergétique (75% de l’énergie consommée est importée en 1973 contre environ 55% aujourd’hui) mais le coût financier reste important et contribue au déficit commercial. [D’après Le Monde, 4 juin 2008]