Des cartes pour comprendre le monde (T ES/L – G1)

Introduction (exercice préparatoire avant le début de la leçon)

Regardez ce reportage sur le cartographe Philippe Rekacewicz (9 mn). Ce peut être complété avec cet article. Résumez sa pensée et son travail en un court paragraphe.

Comptes Twitter à suivre

@visionscarto : [le compte de Philippe Rekacewicz] géographe cartographe, journaliste, information designer

@PierreAGERON : Géographe des transports et de la mondialisation, Docteur agrégé, ATER à l’Université de Strasbourg/ Keen on transportation and globalization issues

@arnalgeo : Liens proposés par François Arnal. Professeur de . Prépa littéraire et prépa du lycée Claude Fauriel St Etienne (Rhône-Alpes),

@lecartographe : Cartographe et géomaticien Des idées à la carte…le-cartographe.net

@Amazing_Maps : The original Twitter map account- bringing you the most amazing maps on the internet! // Business – mapsareamazing@gmail.com

@VilleEnGuerre : de la en Bénédicte . Anime et

@NatGeoEducation : Sharing National Geographic content that inspires through their and .

 @CartogRRaphy : Live content curated by top Cartography InfluencersLive content curated by top Cartography Influencers

Fonds de carte

Diaporama

Ce diaporama sert de support à la première partie du cours. Il n’a pas vocation à traiter tout les thèmes du programme, mais à les introduire en faisant émerger une réflexion sur cet objet incontournable de la géographie qu’est la carte.

Ce second diaporama a été initialement édité en décembre 2011, pour tenter de montrer l’évolution de « l’ordre mondial ».

Des ressources supplémentaires en ligne

Des  fonds de carte en abondance sur d-maps et dans l’atelier de cartographie de Sciences Po. Ce même atelier propose des cartes thématiques, tout comme la Documentation Française et le Monde diplomatique. pour varier les représentations, voyez Worldmapper qui offre une belle collection de cartogrammes. Pour plus d’interactivité le WorldAtlas (geoClip) permet de créer des cartes thématiques en faisant varier les indicateurs et les seuils (discrétisation), ce qui met en lumière le processus de création des documents.

On complétera avec une exposition sur les frontières et les belles trouvailles de Strange maps.

Des outils interactifs permettent de mieux saisir les enjeux des projections : Worldmapgenerator, The true size of des manipulations sur le blog Viso Carto.

Un numéro du Dessous des cartes est consacré à la « cartographie » 2.0 :

Un autre numéro qui propose une réflexion sur la cartographie de l’Islam :

Et enfin la théorie du « choc des civilisations », de S. Huntington, à l’épreuve des cartes :

On pourra aussi s’amuser de cette évocation de la projection de Peters dans la série The west Wing

Ou encore avec cette caricature du film P.R.O.F.S. (1985) où l’on tente de faire faire de la politique aux cartes :

 

Mémoires cinématographiques de la Seconde Guerre mondiale (T ES/L – H2)

Introduction : le discours du Vel d’Hiv de Jacques Chirac, 1995

À travers le cinéma

Vous trouverez ensuite ci-dessous une petite sélection de films prenant la guerre comme théâtre, et relevant de projets mémoriels différents en fonction des époques et des groupes concernés.

1946 – La Bataille du rail de René Clément

Ce film tourné très peu de temps après la fin de la guerre veut rendre hommage aux cheminots résistants. Il prend la forme d’un récit documentaire réaliste. Il participe alors à la construction d’une héroïsation de la nation face à l’ennemi.

1955 – Nuit et brouillard d’Alain Resnais

Il s’agit d’un documentaire commandé par le Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale. 10 ans après le conflit, c’est un premier travail publique sur la déportation. Toutefois, la « shoah » n’est pas distinguée, et le récit distingue mal les différents types de camps.

1966 – La grande vadrouille de Gérard Oury

Une des plus grandes comédie du cinéma français, avec le duo Bourvil – de Funes. Ce film s’inscrit dans la tradition de l’héroisation, et de l’union entre classes sociales face à l’ennemi. La collaboration et la déportation ne sont pas évoquées.

 

1969 – Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophuls

Ce documentaire s’attache à interroger des Français de Clermont-ferrand et de sa région. Brisant le mythé d’une France entièrement héroïque, il laisse l’image d’une France souvent mesquine et s’accomodant de l’occupation.

Voir d’autres extraits extraits ici.

1974 – Lucien Lacombe de Louis Malle

Le film présente le destin d’un jeune homme un peu simple, qui, faute d’être accepté dans la résistance, joint, un peu par hasrd, les collaborateurs français. Portrait sans parti pris, il reflète la difficulté à juger une époque.

1985 – Shoah de Claude Lanzmann

Refusant tout effet esthétique des films qui, depuis 1946, évoquent le génocide juif, ce film prend le parti d’interroger les témoins et de parcourir les sites des camps. Il permet l’arrivée sur la scène publique de la mémoire de la persécution des Juifs et du génocide.


Shoah pt.3 par kaz1988

1990 – Uranus de Claude Berri

Adapté du roman de Marcel Aymé, ce film traite de l’immédiat après guerre, temps de l’épuration mais aussi de règlements de compte mesquins ou se révèle le pathétique de beaucoup de personnages. Les repères moraux s’estompent.

2006 – Indigènes de Rachid Bouchareb

On entre ici dans le cinéma mémoriel qui commémore une communauté. C’est la construction d’une mémoire, une oeuvre émotionnelle qu participe à la définition d’une identité.


Dans la même optique, L’Armée du crime, de Robert Guédiguian (2009) travaille la mémoire des immigrés résistants.

2009 – Un Village français de Lucien Triboit

Sous le format ambitieux d’une série en six saisons, ce projet, encadré par des historiens, a une ambition pédagogique forte.