uMap

uMap est un service et décentralisé de d’édition et de partage de cartes. On peut ajouter des points, des lignes et des zones, avec la possibilité d’y joindre du texte, des images, des liens, des vidéos.

Créer et partager une carte

Avant de commencer, retenez bien que vous obtiendrez deux liens :

  • un lien d’édition qui permet de modifier la carte, et qui est à conserver (par exemple en se l’envoyant par mail) ;
  • un lien de consultation qui permet de voir la carte sans pouvoir la modifier.

Après avoir cliquer sur le bouton « Créer une carte », cliquez sur le petit crayon qui se trouve en haut à gauche à côté du titre pour donner un nom significatif à votre projet (Fig. 1). Puis, à droite, dans la barre d’édition avec les icônes sur fond noir, cliquez sur la clé pour obtenir le lien d’édition (Fig. 2). Enfin, dans la barre d’outils à droite, cliquez sur l’icône de partage pour connaître le lien permettant de diffuser la carte (Fig.3).

Utiliser les outils de base

Les outils d’édition se trouvent sur la barre de droite, qu’il faut éventuellement ouvrir par l’icône du petit crayon. Les outils de bases se distinguent en haut : point, ligne, polygone. Chaque élément peut être doté d’un titre et décrit (Fig. 4). En dessous du champ de description, des menus permettent de modifier l’apparence, par exemple l’apparence dans « Propriétés de la forme » (Fig. 5) ou encore la possibilité de faire apparaître le titre en permanence dans « Propriétés d’interaction ».

il faut penser à enregistrer régulièrement.

Pour aller plus loin, on peut insérer des médias (fig. 6). Mais attention, uMap est un service libre et gratuit, ses serveurs ne peuvent héberger des images ou des vidéos. Il faut donc disposer de l’adresse de média en ligne et les insérer avec un code particulier qui est rappelé dans l’information qui apparaît quand on clique sur le « ? » derrière « Description » (Fig. 7).

Pour visionner le résultat il faut désactiver l’édition.

Partager

Il y a plusieurs possibilité :

  • copier l’URL de la carte pour la proposer en mode lecture
  • récupérer le lien d’édition qui se trouve sur l’icône clé (en bas de la colonne de droite)
  • sauvegarder un fichier via l’icône partage de la colonne de gauche. Pensez à choisir le bon format de fichier.

La France : des milieux métropolitains et ultramarins entre valorisation et protection [2nde – G 1.3]

Thème 1 – Sociétés et environnements : des équilibres fragiles

Chapitre 3 – des milieux métropolitains et ultramarins entre valorisation et protection

I. La diversité des milieux

Compléter la carte distribuée avec vos repères de 3e avec les éléments suivants :

  • Les chaînes de montagnes : Alpes, Corse, Jura, Massif central, Pyrénées, Vosges
  • Les grands fleuves français : la Garonne, la Loire, le Rhin, le Rhône, la Seine
  • Les mers et océans qui bordent le territoire métropolitain et les DROM : Manche, océan Atlantique, mer Méditerranée, mer des Caraïbes, océan Indien
  • Les domaines bioclimatiques de la France métropolitaine et des DROM : méditerranéen, océanique, océanique atténué, continental, montagnard, tropical

L’objectif de l’exercice est double :

  1. Revoir les repères de 3e
  2. exercer sa qualité graphique

II. Gérer la forêt

Consigne : dans cette partie, vous classerez les informations concernant la gestion de la forêt de fontainebleau et du parc amazonien de Guyane dans une carte mentale.

La forêt de Fontainebleau s’appréhende d’abord par les cartes, notamment vie Geoportail :

  • vérifiez que la couche « Plan IGN » est affichée
  • allez dans la cartothèque (à gauche) pour ajoutez la couche « Carte forestière V2 » située dans « Développement durable, énergie » dossier « Forêts »
  • affichez la légende par le menu Préférence des couches affichées (à droite)

Identifiez la localisation. Que peut-on dire de la diversité biologique de cet espace ? Pour le parc amazonien de Guyane, explorez la cartothèque interactive proposée.

Fontainebleau est une forêt domaniale administrée par l’Office National des Forêts (ONF). Sur le site web de celui-ci, recherchez les informations relatives à la gestion de la forêt, notamment ses quatre fonctions. Le parc amazonien de Guyane est lui un parc national. Quels sont les différences de gestion de chacune de ces deux forêts et à quels usages les acteurs publics les destinent-elles ?

Qu’en est-il des acteurs privés, en terme touristique et culturel ou économique (traditionnel ou contemporain) ? Quels autres acteurs interagissent au niveau des dangers légaux et environnementaux ? Ces forêt sont aussi des lieux que les habitants doivent défendre, en Guyane comme à Fontainebleau.

III. L’adaptation aux changements climatiques

Suivre la synthèse du professeur par une écoute active et en appliquant la prise de note. Plusieurs ressources externes seront exploitées : la page du site web du gouvernement sur le Plan Climat, le bilan de la COP 26 pour la mise en application des accords de Paris, le site Géorisques du Ministère de la Transition écologique et notamment sa carte interactive et enfin le Conservatoire du littoral.

Des ressources majeures sous pression : tensions, gestion [2nde – G 1.2]

Thème 1 – Sociétés et environnements : des équilibres fragiles

Chapitre 2 – Des ressources majeures sous pression : tensions, gestion

Objectifs de la séquence

Je maîtrise des concepts :

  • Énergie non renouvelable
  • Énergie renouvelable
  • Transition énergétique
  • L’interaction des acteurs

Je développe le raisonnement géographique :

  • La prise en compte du rôle des acteurs
  • Étudier un phénomène à plusieurs échelles

L’évaluation : prise en compte du travail de groupe : contenu, expression orale, expression écrite, capacité à travailler de manière collaborative (écouter, proposer, aider)

Introduction

Le site Our world in data propose des graphiques intéressants sur la production et la consommation d’énergie [PDF]. Ces données sont à mettre en relation avec les cartes des densités et du PIB par habitant de la leçon précédente. Quels enjeux autour des ressources énergétiques se dessinent à travers la confrontation de ces documents ?

À noter : on peut approfondir avec les visualisations interactives du mix énergétique.

La question énergétique dans le monde

Cette séquence vise à développer vos compétences dans différents domaines :

  • Travailler de manière collaborative ;
  • S’exprimer à l’oral ;
  • S’informer dans le monde numérique ;
  • Écrire en maîtrisant un vocabulaire technique.

Consignes :

  1. Composition de groupes pour traiter les différentes questions.
  2. Travaux des groupes .
  3. Exposés concis pour présenter le bilan des recherches.
  4. rédaction des paragraphes pour construire un cours mutualisé.

Point Éducation aux media

Le sujet est sensible car les enjeux économiques et géopolitiques sont énormes. Ainsi, si certains média tâchent de garder une ligne directrice neutre, d’autres défendent des intérêts et avancent des arguments qu’il faut aussi entendre. À l’opposé, certains média sont réellement partisans – et peuvent participer à la désintermédiation – et il faudra apprendre à les repérer.

Un nouvel outil : uMap

Chaque paragraphe de résumé devra s’accompagner d’une carte uMap pour géolocaliser les informations.

1. La stratégie d’un acteur étatique : la politique énergétique de l’Allemagne

Problématique : comment l’Allemagne entend-elle gérer sa sécurité énergétique tout en prévoyant la double sortie du nucléaire et du charbon et le respect des accord internationaux ?

Des données et documents peuvent être exploitées sur la page « Germany » de Our Wourld in Data. L’Allemagne s’est engagée depuis 2010 dans une transition énergétique, nommée « Energiewende« , qui doit tenir compte des composantes écologiques et sociétale, notamment liées à l’emploi automobile et dans les mines. Il s’agit aussi d’une question liée à l’équilibre des forces politiques puisqu’il faut compter avec les écologistes et des débats à l’échelle locale.

2. Les enjeux de la transition énergétique

Problématique : la transition énergétique, qui consiste sortir des énergies classiques comme le pétrole et le charbon, devient un horizon commun mais quels en sont les enjeux économiques, sociétaux et environnementaux ?

Consigne particulière : ce thème oppose deux groupes, l’un qui défend l’énergie nucléaire et l’autre des énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermique, hydrogène). Il s’agit de savoir comment on va aménager une commune située au sud de Saint Nazaire. Chaque groupe doit présenter et coordonner des arguments d’acteurs variés à différentes échelles.

Groupa A : la défense du nucléaire

L’énergie nucléaire peut être défendu par l’État au nom de la souveraineté énergétique et des régions pour fournir de l’électricité aux différentes activités, de l’emploi et sans rejet polluant C’est aussi un atout économique et un savoir-faire qui s’exporte. De plus, il reste des réserves d’uranium. A contrario, les champs éoliens peuvent poser des problèmes pour la vie des habitants, en terme de santé et de pollution visuelle. De plus, des études suggèrent qu’ils altèrent les vents et leur construction induit de la pollution.

Groupe B : la défense des énergies renouvelables

Le nucléaire est coûteux et potentiellement dangereux. On ne traite que partiellement les déchets qu’ils faut enfouir. L’éolien ou le solaire ont prouvé leur fiabilité et leur intérêt. Ils sont aussi créateur d’emploi et c’est un atout pour l’ensemble du territoire comme pour alimenter les régions en électricité.

3. Les acteurs de la stratégie solaire au Maroc

Problématique : comment le développement de l’énergie solaire au Maroc témoigne-t-il des jeux d’acteurs à différentes échelles ?

Sous dépendance énergétique, le Maroc a choisi de développer les énergies renouvelables et notamment le solaire pour assurer sa consommation. Après l’ouverture de la centrale de Noor Ouarzazate entre 2016 et 2018, avec de grandes ambitions, le projet de Noor Midelt doit le compléter. Ces projets ont nécessité des acteurs tant internationaux, pour le financement et la mise en œuvre, que nationaux mais avec des problèmes liées au coût d’exploitation et aux rivalités politiques [PDF].

4. Les enjeux de l’approvisionnement du gaz en Europe

Problématique : quels sont les enjeux de la pénurie de gaz dans un contexte géopolitique perturbé ?

Sur le site de l’U.S. Energy Information Administration, faite apparaître (« Show visualizationToggleVisual ») les producteurs et consommateurs de Gaz. Pour l’Europe, qui sont les principaux fournisseurs jusqu’en 2021 ? Avec un contexte international perturbé depuis février 2022, quels problèmes l’Europe rencontre-t-elle et quelles stratégies peut-elle adopter ? Le GNL peut-il être une solution ?

5. La question de l’eau : l’exemple du Colorado

Comme dans beaucoup d’endroits du monde, les États-Unis sont frappés par la sécheresse que l’on peut suivre sur cette carte mise à jour chaque semaine. L’une des conséquence en est les incendies, mais aussi la baisse du niveau des cours d’eau avec d’importantes conséquences environnementales et sociales pour le fleuve Colorado. Mais c’est aussi au niveau international que des tensions peuvent surgir, notamment du fait des enjeux autour du partage de l’eau pour l’agriculture.

Les sociétés face aux risques [2nde – G 1.1]

Thème 1 – Sociétés et environnements : des équilibres fragiles

Chapitre 1 – Les sociétés face aux risques

Objectifs de la séquence

Je maîtrise des concepts

  • environnement
  • milieu
  • aléa
  • risque
  • culture du risque
  • vulnérabilité sociale / matérielle
  • catastrophe

Je maîtrise des repères (cf fiche de cours)

Je développe le raisonnement géographique

  • changement d’échelle
  • sémiologie graphique : le ratio

J’utilise des outils numériques

  • cartographie numérique : Magrit
  • cartographie interactive : uMap

Préambule avant d’aborder la géographie au lycée : la carte, une histoire qui raconte quelque chose

Représenter le monde, une vielle histoire

La question de la projection

The Impossible Map, Evelyn Lambart, provided by the National Film Board of Canada

Des projections qui font sens

Ressources internes complémentaires : Des cartes pour comprendre le monde et L’épreuve de croquis au bac. Voir aussi cette expo en ligne sur le site de l’IGN : 30 cartes qui racontent l’histoire de la cartographie.

Introduction

1. L’occupation de l’espace

Comment les sociétés occupent-elles l’espace ?

2. Visualiser et comprendre des risques

  1. Définir et localiser les risques qui menacent les sociétés humaines.
  2. Les différentes visualisations proposées permettent-elles de bien comprendre les phénomènes ?

Plusieurs ressources permettent d’aborder la définition et la géolocalisation des risques à l’échelle mondiale :

  • Le service suisse de sismologie propose une carte interactive pour aborder le risque tellurique (dans l’onglet « Layers » penser à afficher les données depuis 2012) ;
  • L’impact de la montée des eaux sur les populations peut être visualisé avec le site Surging Seas Risk Zone Map en travaillant sur plusieurs scénarios de réchauffement climatique ;
  • Cette carte interactive des vents permets observer la formation et le déplacement des cyclones : penser à changer d’échelle et à varier les projections, tout en utilisant le calendrier. La saison cyclonique se déroule principalement mai à septembre. Par exemple, observer le cyclone Matthew sur Haïti fin septembre-début novembre 2016.
  • Une carte des risques industriels et technologiques.

Note : la visualisation de la répartition de la population sur terre inspire les cartographes, comme ceux du site Radical Cartography ou encore Alasdair Rae.

3. Vers la cartographie numérique

Pour aller plus loin, il est possible de construire soi-même une carte numérique. Le processus présente plusieurs intérêts :

  • comprendre comment se fabrique une carte ;
  • réfléchir sur les données utilisées ;
  • amorcer une réflexion sur la sémiologie graphique ;
  • prendre conscience que les choix effectués pour présenter les données influencent sur le sens.

Pour affiner la réflexion sur le sujet des sociétés face aux risques, ce sont les niveaux de richesse qu’il faut aborder. Les étapes de la construction de la carte sont les suivantes :

  1. Récupérer des données : ici on utilisera le PIB par habitant. On sélectionne l’information sur un site fiable, comme celui de la Banque mondiale qui permet de récupérer les données au format csv (fichier texte de description de données). Le fichier comprenant beaucoup de données, on utilisera, pour cette initiation, ce fichier allégé à télécharger.
  2. Se rendre sur le site du logiciel en ligne Magrit.
  3. À gauche, choisir « Sélectionner un fond de carte d’exemple » et prendre « Pays du monde (polygones) ». On confirme qu’il s’agit du fond de carte principal.
  4. Puis on procède à l’ « Ajout d’un jeu de données » en sélectionnant le fichier CSV précédemment téléchargé.
  5. Il faut ensuite faire le lien, appelé jointure, entre le jeu de données et les polygones vectoriels représentant les pays. Pour cela on utilise le « Country code » du fichier qu’on associe à l’ISO 3 du jeu vectoriel des pays du monde.
  6. On peut maintenant demander au logiciel d’afficher ce qu’on souhaite. Dans le bloc « Choix de la représentation », cliquer sur « Réalisation d’une carte de ratios« . Dans le Champ de sélection des données, bien choisir « PIB/hab 2019 ». Cliquer enfin sur « Dessiner le résultat ».
  7. Pour aller plus loin : dans le bloc « Gestion des couches », cliquer sur l’icône engrenage de la couche du PIB. Dans la boite qui s’ouvre, cliquer sur « Choix de la discrétisation« . Modifier la discrétisation, c’est-à-dire les classes (nombre de plages) et les seuils de valeurs pour changer de couleur. Comparer les cartes obtenues avec les autres : donnent-elles toutes une même image du monde ? Que peut-on en conclure ?

Stock ou ratio ?

De manière générale une donnée chiffrée se présente sous la forme :

-> d’une donnée brute (exemple : le PIB, le nombre d’éoliennes installées, etc) : c’est alors un stock qu’on représente par un figuré géométrique proportionnel.

-> d’un taux ou un indice ou le phénomène mesuré est rapporté à une valeur ou mesure de référence (exemple : PIB par habitant, taux de croissance de la population en %, etc) : c’est alors un ratio qui est représenté par une plage de couleur.

II. Des situations locales qui témoignent de la variété des risques et de leur gestion

Consignes :

  1. Constituer des groupes et se répartir les cas proposés.
  2. Rédiger un petit paragraphe de synthèse à partir des questions posées.
  3. Le placer dans une carte uMap avec un document. Exporter le fichier et l’envoyer au professeur pour créer une carte carte de synthèse. Note : voir la Boite à outils pour les fonctions de base de uMap.

1. Un risque naturel : le cyclone Charley en Floride en 2004

D’après les documents iconographiques et cet article [png], montrer quels sont les manifestations du Cyclones. Quelles sont ses conséquence immédiates et à long terme ?

2. Le risque technologique : l’échouage du vraquier MV Wakashio

D’après les documents iconographiques et avec cet article [PDF], expliquer ce qu’il s’est passé. Quels sont les acteurs impliqués dans cette catastrophes et ses conséquences à court et long terme ?

3. La vulnérabilité humaine : Quito

En complétant les documents iconographiques par cet article [PDF complet, PDF allégé], définir quelles sont les vulnérabilité de la ville de Quito. Quelles sont les problématiques de la croissance urbaine dans un pays en développement et pourquoi cela aggrave-t-il la vulnérabilité ?

4. La vulnérabilité matérielle : les crues en Île de France

En complétant les documents iconographiques par cet article [PDF], expliquer la nature et l’ampleur du risque. Pourquoi peut-on parler de vulnérabilité matérielle ? Comment la vulnérabilité est-elle appréhendée dans un pays développé ?

5. La culture du risque : l’Islande

En complétant les documents iconographiques par les consignes de sécurité du site de la sécurité civile islandaise, définir les risques présents en Islande. Comment sont-ils gérés ? Pourquoi peut-on parler de culture du risque ?

III. L’ouragan Ian en Floride – septembre 2022

  • Quel est l’intérêt mais aussi les limites de cette vidéo ?
  • En quoi cet article du Washington Post est-il plus intéressant ?
  • Quel bilan Le Monde dresse-t-il du passage ?
  • Le risque transforme-t-il le rapport des sociétés au territoire (vidéo ci-dessous) ?