Cette présentation s’inscrit dans les ateliers TICE des parcours pédagogiques. Vous retrouverez l’ensemble des séquences, de manière détaillée et accompagnées de leurs documents, dans la brochure éditée par la DNE.
Stéphane Monnier et Antoine Vaillant nous proposent une séquence construite pour des Terminales de bac professionnel, dans le cadre du cours sur Acteurs et enjeux de l’aménagement des territoires français. Ils ont utilisé une simple salle informatique disposant d’un accès à Edugeo et d’un traitement de texte. Il faudra toutefois avoir veillé à ce que les élèves aient déjà manipulé l’outil Edugeo depuis la seconde, par exemple en profitant de l’AP. L’objectif est que les élèves contextualisent, relèvent, classent et in fine deviennent des acteurs de l’aménagement. À ce titre, on leur demandera une restitution avec texte et croquis.
Deux séquences d’1h30 sont mobilisées. Lors de la première on posera la question « quelle capitale pour la Normandie ? » Après ce diagnostic, une séance plus prospective vise à proposer une solution à la question « quel pôle métropolitain ?»
On prendra en compte le vécu des élèves puisque l’une des classes est plus urbaine, proche de Rouen, et l’autre plus rurale, à mi-chemin de Caen et Rouen. On scénarise le tout en transformant la salle en « bureau d’étude » dans lequel les élèves sont accueillis. Avec l’outil cartographique d’Edugeo, les élèves sont amenés à travailler sur les distances ou encore le poids démographique, mais en comparant les communes et l’ensemble de l’agglomération. Un croquis s’élabore donc au fur et à mesure, et on aura toujours soin d’accompagner l’ajout de chaque figuré par la construction de la légende. Les enseignants disposent d’un poste profeseeur où est installé le logiciel italc : ils peuvent donc observer le travail de chaque élève et intervenir pour donner des conseils.
Lors de la deuxième séance, des textes d’actualités qui montrent que le choix a été fait en faveur de Rouen permettent d’étudier les critères officiels et de se positionner en tant que citoyen.
Voilà un exemple de séance solide et concrète. On pourrait, pour aller plus loin, imaginer que les élèves travaillent en groupe pour diversifier les critères. Ainsi, la question de la distance pourrait-elle être abordée d’un point de vue temporel et non seulement kilométrique. Pourquoi ne pas non plus imaginer que chaque groupe se voit attribuer un projet et le défende face aux autres ?