Cette dernière phase du projet a pour objectif d’amener les élèves à s’interroger sur leur propre espace vécu. Il s’agit de sélectionner plusieurs lieux connectés de la métropole où vivent les élèves et de se demander s’ils peuvent être identifiés à des hyper-lieux. Cette analyse géographique de terrain, à l’image de celle réalisée par M. Lussault à Genève, devrait ainsi leur permettre de mieux comprendre comment leur ville s’inscrit dans les dynamiques de la mondialisation.
« En tant que géographe je fais comme tous les géographes, ce qu’on appelle des terrains, c’est-à-dire que je me déplace, j’enquête, j’observe, je prends des notes, je fais des photographies, des films. »
Michel Lussault, Entretien à la librairie Mollat, juin 2017
Organisation générale
- En séance en classe, l’enseignant présente des lieux de a ville qui lui paraissent pertinents à étudier. Les élèves sont amenés à discuter ces exemples voire à émettre d’autres propositions.
- On constitue autant de groupes que de lieux.
- Hors temps scolaire, les groupes se rendent sur le lieu qui leur a été assigné dans une démarche
- Chaque groupe propose une analyse géographique qui s’appuie sur une production
Déroulement
Relever de l’information
Lors d’une première sortie sur le terrain, les élèves utilisent l’application Android Tactileo Map (sur smartphone ou tablette) pour
- relever des trajets GPS
- prendre des photographies géolocalisées
- enregistrer des sons géolocalisés
- réaliser un schéma simplifié
- exporter ces traces au format kmz
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