Cette séquence correspond à l’étude de cas qui ouvre la 3e leçon du 2e thème du programme. Le manuel utilisé est le Hatier
Thème 2 – Aménager et développer le territoire français
Leçon 3 – Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation
Objectif final : réaliser un schéma d’un pôle d’innovation qui permette :
de le définir : production, acteurs et leurs interactions
d’en comprendre l’émergence : quels acteurs privés et publics, pourquoi en ce lieu
d’en mesurer l’impact : capacité d’attraction, mutations induites du territoire, place dans l’espace mondial
Forme :
Un Google Doc collaboratif réalisé en alternant travail en commun de classe et travail de groupe
Un schéma individualisé
Notation :
travail commun : 5 points
travail de groupe : 5 points
schéma individuel : 10 points
1. Un espace productif stratégique
Consigne : travail en classe entière
Rédigez une présentation de l’objet d’étude :
où se situe Paris-Saclay ?
produire une copie d’écran de Google Maps, Google Earth ou encore Géoportail
décrire: situation, type de paysage…
commenter cette localisation
Répondre aux questions de la page 144
2. Un technopôle en débat
Consigne : travailler en 5 groupes équilibrés
On utilisera comme base le dossier pages 146-149
Consigne : répondre aux questions, trouver des ressources web/docs à placer sur le Google Doc. Pensez à des liens vers des sites, des copies d’écran, des liens vers des vidéos, des comptes twitter…
Groupe 1 – Les acteurs publics
Partir de la question 1 p 147. Identifiez l’acteur ; quels sont ses rôles ; comment communique-t-il à propos de ce territoire de l’innovation ? Quelles informations peut-on tirer de son site internet ?
Quel projet nous rappelle cette carte ? Quels acteurs fait-elle intervenir. À quelle date la station de Saclay sera-t-elle ouverte ?
Partir de la question 2 p 147 ; quels sites web peuvent être utiles ? Travailler la notion de cluster.
Groupe 3 – System@tic
Les doc 7 et 9 p 147 doivent être approfondis pour présenter System@tic. Trouver et exploiter des ressources web.
Groupe 4 – Danone
Étudier cette entreprise à partir du document 8 p 147 ; approfondissez ses stratégies entre Saclay et l’espace monde.
Groupe 5 – un espace en débat
Partir de la question 1 p 148.Trouver des ressources web pour approfondir.
3. Schéma
Travail individuel – format papier – synthétisant l’ensemble des informations.
Reprenez les réponses, interrogez vous sur la place de Saclay dans l’espace monde (question 2 p 148) pour construire un schéma répondant aux objectifs définis au début
Le thème de « L’Enfant » du programme d’Éducation-Civique de 6e doit, comme les autres, être abordé de manière la moins théorique qui soit. Voici donc une proposition de séquence pour introduire ce chapitre, à partir de l’excellent film de Newton I. Aduaka , Ezra.
Ci-dessous le déroulement chronologique, une petite fiche élèves, trois extraits à exploiter :
Le portable de salle sous GNU/Linux et la tablette Wacom
Démarré il y a un an, le travail collaboratif déjà présenté ici et là se poursuit et se diversifie, tant en volume qu’en fonctionnalités. En volume tout d’abord puisque l’ensemble de mes classes est concerné, quoi que selon des modalités variables. En lycée le noyau reste le fichier Google doc, où le cours est noté par plusieurs élèves, en synchrone donc, ce qui se différencie par exemple de l‘expérience de F. Jourde. Il se confirme que, autant Twitter et Diigo ne suscientent que peu d’intérêt, autant l’adoption de GDoc est aisée et virale. Très vite, cet outil est importé dans d’autres disciplines et largement usité pour préparer des exposés par exemple. On a même vu le cas d’un Gdoc servir de mur d’information pour échanger des nouvelles avec une élève partie en cours d’année. En l’absence d’ENT permettant le stockage de fichiers, les dossiers (« collections ») servent à accueillir d’autres documents. Il est toutefois confirmé qu’il faut limiter le nombre d’élèves travaillant en synchrone à 4-5, sous peine d’ambouteillage ou de comportement passif. En 1ères, il faut ainsi faire tourner les participants volontaires, ou les aiguiller vers d’autres tâches (cf plus bas sur les tablettes).
Pronote et Vinagre sur des bureaux virtuels différents
Depuis un mois, les 6e ont eux aussi un cours en ligne. Jusqu’alors chaque élève, à tour de rôle, avait en charge le « cahier commun », qui sert de référence et responsabilise. Mais, conservé au lycée, son accès n’est pas si facile. Voilà pourquoi un 2e secrétaire note le cours dans un article du blog, protégé par mot de passe. Les documents iconographiques, telles les cartes, sont préparés à l’avance sur le portable de la salle et son traités avec Gimp ou Gpaint. La classe travaille heureusement très bien en autonomie, ce qui permet de venir accompagner le secrétaire numérique. Mais des élèves motivés se placent désormais de part et d’autres de la machine pour apporter leur soutien et leur expertise à ceux qui s’y collent pour la première fois ! À ce train, une autonomie satisfaisante sera vite atteinte. Cet exercice demande tout de même 10 bonnes minutes de préprartion de salle pour ne pas perdre de temps : récupérer le portable, ouverture du PC du bureau, vérification du calibrage du TBI, identification sur Pronote, ouverture du portable, liaison distante entre les deux (cf plus bas), identification sur le blog et ouverture de l’article de la leçon, préparation des éventuels documents.
Le trio portable/tablette/smartphone
Cela nous amène à parler du matériel. Les lycéens sont vivement invités à amener ordinateurs, tablettes et smartphones. Outre le TBI, la salle est désormais dotée d’un portable que j’ai passé sous LinuxMint 11, enrichi d’une tablette graphique Wacom, marque bien connue pour sa compatibilité avec le noyau Linux, et fort utile pour la réalisation de schémas. L’ordinateur de bureau, mu par une robuste Ubuntu 10.04, est en connexion (VCN) avec le portable. Concrètement, on peut basculer l’affichage du portable sur le TBI, pour voir ce que l’élève réalise, et intervenir directement dessus. En général j’ouvre une instance avec Vinagre, placé ensuite en attente sur l’un des bureaux virtuels. Quant à Pronote, il tourne avec Wine. Des netbook 10″ peuvent également être mobilisés. C’est à mon sens le meilleur outil qui soit car il est compact et donc facile à transporter, et il répond à toutes les tâches utiles.
Prise de note par carte mentale sur tablette
Autre produit intéressant et d’actualité, la tablette. Côté enseignant l’Archos 70b Reader, acheté environ 200 $ il y a quelques mois, n’est pas une bête de course mais remplit son rôle : lecture du cours, suivi de l’actualité et de la curation, notamment via Twitter, lors des pauses. Chez les élèves, on aura aperçu 2 iPad, une galaxy Tab 7″ de 1ère génération, et, tout récemment, un Kindle Fire. Qu’on soit en 10 ou 7′, la productivité sur un Google Doc laisse cependant perplexe. En revanche, cela permet de suivre l’évolution de la prise de note collaborative, et on peut apporter là un complément d’activité, sous la forme de cartes mentales ou de schémas, qui sont ensuite intégrés dans la « collection » de classe.
Restent les smartphones. La prise de note relève bien sûr de l’expérience pittoresque, mais en revanche ils peuvent servir pour des recherches ponctuelles d’informations. Toutefois, la meilleure utilité que je vois et de permettre de suivre la prise de note colaborative, notamment pour les élèves en difficulté avec la langue française. Sans recopier ce qui se fait, il peuvent ainsi saisir le vocabulaire utilisé et la structure des phrases.
Plan de salle
L’équipement de classe est complété par un clavier et une souris sans fil. L’enseignant peut ciculer dans la classe en gardant le contrôle de l’ordinateur de bureau, notamment pour venir en soutien à un élève envoyé faire un exercice sur le TBI. Mais cette tâche peut aussi être confiée à d’autres élèves qui se transmettent facilement ces outils. Enfin, une webcam permet, grâce à Cheese par exemple, de visualiser des documents ou des exercices d’élèves : c’est fondamental par exemple en correction de croquis pour exercer l’esprit critique. La quête de l’aménagement idéal de la salle se poursuit avec actuellement uns structuration permettant la mise en place de 2 pôles de regroupement, pratiques pour le travail de groupe, et d’un fil d’étirement en U facilitant la circulation.
TBI sous Ubuntu - affichage du Google doc saisi sur le portable
Rappelons que tous les logiciels utilisés durant les cours sont libres : chaque élève peut donc les télécharger et les réutiliser hez lui, par exemple pour réexploiter les documents élaborés en cours, comme un fichier Gimp par exemple. Le Libre remplit ici parfaitement son rôle en proposant des outils accessibles, fonctionnels et résistants. L’Ubuntu 10.04 commence un peu à vieillir mais reste fiable. Peut-être tiendra-t-elle jusqu’à la fin de l’année où on passera à la nouvelle LTS (la 12.04), sans souci d’ailleurs puisque des tests avec 11. 10 montrent la parfaite prise en charge du tactile. Avec l’outil de calibration, le logiciel de TBI Sankore et le clavier virtuel Onboard, on dispose de toute la panoplie logicielle nécessaire pour tirer le meilleur parti du TBI Smartboard. Signe encourageant, ce premier trimestre a été marqué par l’apparation d’un Macbook tournant sous Ubuntu 11.10 – sans complexe ! – et d’une nouvelle demande d’installation de GNU/Linux sur un portable d’élève.
Un usage de G+ : carte mentale d'élève corrigée
Enfin, nous nous aventurons sur le terrain des réseaux social. Le choix s’est porté naturellement sur Google+ dans la mesure ou Gdoc est déjà utilisé. On n’oubliera pas toutefois de bien expliquer que cette concentration d’activité dans les mains d’un service externe n’est pas satisfaisante. Mais il s’agit bien d’un début d’expérimentation et je regarde aussi du côté de Diaspora* en attendant des retours d’expérience.
« Tiers monde », Suds, BRICS, TIMBI, PIGS, PNB…Un article récent de Laurent Chalard dans Le Monde a suscité cette mise au point nécessaire, pour tâcher d’y voir plus clair dans les différents sigles qui se succèdent ou se superposent pour tenter de catégorifier les États.