#FIG2015 Cyberespace – un territoire imaginaire au cœur des conflits géopolitiques

Alix Desforges (@Cyberspace_geop) commence par rappeler l’explosion récente du nombre d’internautes : de quelques milliers au tout début des années 1990 à plus de 3 milliards aujourd’hui avec l’émergence de l’Asie. Le réseau renforce son omniprésence particulièrement avec l’Internet des objets. Internet a suscité de nombreux espoirs et particulièrement la promesse d’un monde pacifié, d’une société égalitaire soit le village globale de Mac Luhan annoncé en 1964. Certains y ont même vu la fin de la géographie du fait des échanges dématérialisés et immédiats abolissant l’espace. Toutefois on remarquera que le vocabulaire reste pourtant très géographique et notamment maritime : on surfe, on navigue, il y a des passerelles… Mais ce n’est pas un territoire, une étendue aménagée par les sociétés humaines au sens des définitions de Brunet (1987) et Lacoste (2003).

Le cyberespace reste un territoire imaginaire et fait l’objet de conflits pour son contrôle. Le terme trouve son origine en 1982 avec l’œuvre de Gibson qui invente ce mot dans un monde de science-fiction violent, avec un contexte de lutte contre des États et compagnies totalitaires. On retrouve et imaginaire dans des films comme Tron ou Matrix. En fait c’est la cybernétique, créé en 1947 qui a inspiré Gibson. Ce terme est fondé sur « pilote de navire » : kubernêtês.

Toutefois le cyberespace ne fait pas l’objet d’une définition consensuelle : cela dépend de qui l’utilise et à quelles fins. De même, les représentations qu’il suscite sont contradictoires. Ainsi, au début des années 1990 il s’impose en référence à un monde libertaire, pacifié, dans territoire virtuel indépendant, souverain, échappant aux lois des États. En 1996 John Perry Barlow (@JPBarlow), fondateur de l’EFF, propose une Déclaration d’indépendance du cyberespace. On voit dans ce cas précis l’influence de l’histoire américaine avec l’importance de la liberté d’expression comme dans la Constitution des États-Unis, des allusions aux thèses de Locke sur la légitimité du gouvernement, à la tyrannie comme durant la guerre d’indépendance. Les racines profondes remontent aux campus californiens contestataires des années 60/70. Ces influences se retrouvent dans l’architecture du réseau, pensée comme décentralisée et sans processus de contrôle.

Le terme tombe ensuite en désuétude mais est repris au début des années 2000 par les États qui veulent y imposer leurs loi, leur souveraineté. On voit émerger la représentation d’un territoire à contrôler, à conquérir. Les rivalité s’expriment par les attaques informatiques, en incluant celles des Anonymous. Il s’agit donc de conflits géopolitiques aux même titre que sur des territoires classiques. On observe alors la multiplication des conflits dans plusieurs buts : protéger un régime, question de la régulation, conflits économiques et sociétaux. Il est devenu un outil des rivalités de pouvoir. On assiste même à une prolifération des attaques depuis milieu des années 2000 : espionnage économique et politique, déstabilisation. Voir à ce titre les attaques pro djihadistes contre des sites français en janvier 2015 ; contre-attaque notamment par Anonymous ; le ver stuxnet en 2011 ; contre l’Estonie en 2007 (par une attaque de type DoS) car c’est pays très connecté et ce fut une prise de conscience, mais cela faisait suite à des manifestations de la communauté russophone contre le déplacement d’une statue à la mémoire des soldats de l’armée rouge.

Les États cherchent donc à s’approprier le cyberespace au nom de la sécurité nationale. En France, la cybersécurité est placé au même niveau (1er cercle) que la dissuasion nucléaire ; c’est le 5e domaine de l’armée (avec l’air, la terre, la mer et l’espace). Une « Attaque d’ampleur » (mais ce terme reste à définir) pourrait être considéré comme un acte de guerre. Ce sont des stratégies de sanctuarisation avec le concept de « souveraineté numérique » en France (P. Bellander, 2014).

Note personnelle : deux articles sont accessibles en ligne, ici et .

#FIG2015 Geo Croquis Bac

Nathalie Rodallec et Samuel Coulon, de l’Académie de Paris, présentent une application pour les élèves des classes de terminale destinée à préparer l’épreuve du croquis. Leur objectif était d’optimiser l’appareil numérique nomade en pensant un usage connecté comme hors ligne. Les usages sont possibles tant pour l’élève, que ce soit avant, pendant ou après le cours, que pour l’enseignant et les formateurs qui sont souvent des historiens.

Le produit est centré sur la réflexion géographique et vise à apporter des réponses à l’élève, notamment lorsqu’il se trompe car l’erreur fait bel et bien partie de la démarche de réflexion. L’application couvre l’ensemble des 7 croquis définis en séries l et ES et donc aussi les 5 de la série S. Attention toutefois, le croquis ne se découvre pas en classe de Terminale et certaines notions doivent déjà être acquises. Toutefois, on peut aussi utiliser l’application en seconde, notamment avec le croquis sur l’inégale intégration des territoires à la mondialisation pour poser un certain nombre de règles.

Chacun des croquis proposés dispose d’une double entrée : l’une pour les L/ES, l’autre pour les S. De plus on rappelle toujours dans quel thème le croquis s’inscrit afin qu’il reste contextualisé. Le menu « Élaborer » propose une démarche en trois temps : comprendre, construire, choisir. On commence par une analyse du sujet, avec des textes qui s’affichent lorsqu’on clique sur les différents termes. À tout moment, des « point info » permettent d’obtenir des informations supplémentaires. On aboutit ensuite à la problématique après un exercice réflectif, important pour la compréhension et donc pour la mémorisation. L’intérêt du numérique est de permettre l’erreur (les mauvais réponses sont signalés par le code couleur rouge).

L’étape suivant consiste à penser les grandes parties de la légende à partir de deux propositions, ce qui, au passage, permet de mobiliser les capacités (mettre en relation, ordonner, etc). La construction de la légende se poursuit avec le choix des items : une liste est proposée mais il se cache toujours un élément à éliminer, car redondant, toujours pour susciter la réflexion. Les auteurs précisent que cela peut être fait en classe entière, en groupe ou en individuel. Une fois les items définis, il faut les placer dans les grandes parties par un glisser / déplacer.

On passe alors à un travail sur le langage cartographique avec un exercice spécifique par croquis. On montre et on explique toujours ce qu’il faut faire mais aussi ce qu’il ne faut pas faire lors de la réalisation graphique.

Notre avis est que nous sommes là en présence d’un outil intéressant qui vise à faire réfléchir sur les croquis. Un usage en cours, où les élèves réalisent vraiment le croquis sera sans doute plus profitable. Attention également à rappeler aux élèves qu’il faut aussi répondre au sujet proposé, en problématisant la légende, et non « réciter » le croquis.

L’application est disponible pour Android et ipad au prix de 2,99 €.

#FIG2015 Imaginer Tahiti – De l’imaginaire de l’ailleurs aux imaginaires de l’Ici

Imaginer Tahiti – De l’imaginaire de l’ailleurs aux imaginaires de l’Ici

Ce travail est présenté par Nathalie Bernadie-Tahir et Émilie Chevalier. Tahiti est d’abord un imaginaire du nom. Les images qui l’illustrent portent des couleurs toujours attendues : des bleus soutenus, le blanc des plages, le vert d’une nature luxuriante. C’est aussi l’image de la féminité, du sourire, de l’accueil. Bref des stéréotypes marqués qui se sont construits et ont défini « nos » imaginaires. Ce « nos » désigne bien sûr les occidentaux, surtout masculins. Mais attention : il faut savoir décentrer le regard car il existe des imaginaires australiens, polynésiens…et tahitiens ! Il y a donc une pluralité des imaginaires mais aussi des métissages.

La naissance du « tahitisme » est liée aux premiers voyageurs comme Cook et Bougainville (1771). Ils décrivent une nature généreuse, nourricière agréable, comparée au « jardin d’Eden ». Le contexte est toujours rousseauiste et derrière la nature il y a toujours les sociétés. C’est une approche sensorielle qui domine, lorsqu’on décrit un endroit où il fait bon vivre ou une « nouvelle Cythère ». L’île est donc rapidement féminisée, ce qui se retrouve pleinement avec Le mariage de Loti de Pierre Loti en 1880 ou encore les tableaux de Gaugain. Mais en fait ce dernier peint surtout les femmes de son imaginaire.

L’Occident a donc construit un imaginaire de Tahiti, et d’ailleurs on ne parle que de cette île et pas de toutes les autres. Tous ces éléments sont mobilisés car la communication touristique : la « nouvelle Cythère », les femmes de Gaugain s’incarnent dans la Vahiné accueillante. De plus, la distance est posée comme un atout qui renforce la capacité à créer de l’imaginaire. Aujourd’hui toutefois, on insiste davantage sur les lagons, alors que le XVIIIe siècle ne s’intéressait qu’aux îles hautes, c’est-à-dire montagneuses.

Mais il faut aussi considérer les imaginaires de l’Ici, en décentrant le regard. Le propos qui suit repose sur la métaphore de « l’arbre et la pirogue » de Bonnemaison. Pour les Tahitiens les terres et les mers forment un tout, une unicité. D’ailleurs, dans la cosmogonie, les îles sont en fait des poissons. L’ancrage à la terre reste d’ailleurs très fort : le placenta était souvent enterré et les tombes trouvaient souvent leur place aux pieds d’arbres fruitiers. Quant au lagon, ce n’est pas un lieu de détente mais un espace nourricier. De plus, la pirogue induit le mouvement et fait que les îles ne sont pas isolées. L’attachement se fait aussi par le groupe social et les réseaux, et c’est bien la pirogue qui permet les connexions. ceci se manifeste par exemple dans les cartes mentales réalisées par des habitants où plusieurs îles sont en réseau.

Dans les années 1960, en réaction au « tahitisme » occidental, se développe un imaginaire polynésien, basé sur un peuple océanien et explorateur. Les Polynésiens avaient, en autre, mal reçu l’expérience de Thor Heyerdahl consistant à se laisser dériver depuis le Pérou sur un radeau pour prouver que les Plynsiens pouvaient descendre des Indiens d’Amérique. C’est ainsi qu’est renforcé le lien Tahiti-Hawai, notamment en 1976 avec le voyage de la pirogue Hokuléa.

Mais il existe aussi une pluralité des imaginaires à l’intérieur de chaque imaginaire. Ainsi, le monde polynésien se pense aussi en une structure ressemblant à une pieuvre dont le centre n’est pas Tahiti. D’un autre côté, l’atoll de Fakarava se définit comme une civilisation propre ne dépendant pas de Tahiti. Citons également Bora Bora qui a construit un imaginaire propre.

En 2008 un architecte belge présente un projet appelé Lilypad. Il s’agit d’une cité flottante destinée à accueillir des peuples insulaires privés de terre du fait de la montée des eaux. Mais cela pose les Polynésiens comme faibles, fragiles, impuissants face à une nature qui les met à la dérive. Lilypad incarne alors le secours apporté par la science des Européens. Mais les Polynésiens refusent de se penser comme étant à la dérive ! Ainsi, des leaders réunis à Raiatea ont préparé COP21 et adopté un vocabulaire de victime mais en même temps de combativité via l’unité. On a vue ainsi émergé des savoirs et des imaginaires hybridés, comme des panneaux solaires installés sur des pirogues traditionnelles.

#FIG2015 Imaginations cartographiques : rêveries, fictions, allégories

Table ronde Imaginations cartographiques : rêveries, fictions, allégories

Ce compte-rendu est proposé par Julien Meynet, du Lycée français Lyautey de Casablanca

La table ronde proposée, animée par Guillaume Fourmont, rédacteur en chef de la revue Carto et organisée par Henri Desbois a réuni des intervenants provenant d’horizons divers.
Le thème commun aux discussions fut les imaginations cartographiques. Guillaume Fourmont a à ce titre rappelé que les 1ères réalisations cartographiques comportaient une part d’imaginaire importante.
Intervenants :

  • Henri Desbois, maître de conférence, université Paris-Nanterre
  • Barbara Muller, doctorante, université de Strasbourg
  • Olivier Palsky, professeur, Paris1 Panthéon-Sorbonne
  • François Place, auteur

Le 1er intervenant est Henri Desbois. Il s’intéresse à l’imaginaire géographique de la carte. Pourquoi et comment les cartes sont un support imaginaire. Son propos débute à la Renaissance, période où la carte se diffuse grâce à l’imprimerie.
# La rêverie cartographique : voyager sans mettre les pieds hors de son étude. La carte permet le voyage immobile. Ex : Robert Burton, Anatomie de la Mélancolie, 1612

# La carte comme objet esthétique. Ex : Vermeer, l’officier et la jeune fille riant, 1660. Carte au mur, très courant dans les tableaux de Vermeer.

# La carte comme outil figurant l’organisation des connaissances. Dans l’introduction de l’Encyclopédie de 1751, d’Alembert évoque sa tâche, réaliser une cartographie de la connaissance humaine, la carte est alors le symbole de la science.

# A partir du 19ème siècle, la carte est associée au domaine militaire, de nombreux militaires sont peints carte à la main.

# La carte, une dimension romanesque. la carte de l’île au trésor, l’île mystérieuse…

# La carte globale, théâtre du conflit mondial, notamment dans docteur Folamour en 1964.

# La carte dans les séries policières, notamment dans NCIS où une grande partie de l’action se déroule l’écran d’un SIG.

Barbara Muller est la seconde intervenante. Elle propose une synthèse de sa thèse sur la cartographie et les monstres marins à la Renaissance. Elle s’appuie sur divers cartes notamment la carte marine de la Scandinavie de Olaus Magnus en 1539.  Les monstres sont très présents sur les cartes de l’époque, offrant ainsi une dramatisation de l’océan. Elle s’interroge sur les destinataires de ces cartes. Sur les globes et les cartes marines, les monstres marins étaient facturés à la commande, ces cartes étaient souvent assez chères, surtout exposées dans les salons et non utilisées sur les navires. Les spectateurs des cartes sont donc des privilégiés.

Il existe différents types de monstres. Par exemple, la Vacca Marina, vache marine a une poche d’eau sous le museau pour respirer. Chaque créature sur terre a un équivalent marin. On trouve dans ce bestiaire le moine mer, une sorte de calamar qui ressemble étrangement à un évêque. (Conrad Gessner, 1558). Il s’agit là d’une moquerie religieuse. Les monstres marins ont donc des origines très diverses et des fonctions variées :
– indiquer les zones dangereuses
– fonction esthétique, d’ornement
– dissuader de pêcher dans certaines zones
– une façon de critiquer la religion

Olivier Palsky est le 3ème intervenant, il s’intéresse à l’imaginaire cartographique entre fascination et déception.  Il évoque le pouvoir des cartes qui ont la force de créer, de renforcer des lieux. Il s’appuie pour étayer son propos sur l’île de Thomas More qui contient différents éléments de vraisemblance. Olivier Palsky est membre fondateur de l’OUCARPO, il propose différentes idées pour faire des cartes imaginaires :
– faire une carte climatique de l’île au trésor
– carte géologique de la terre du milieu de Tolkien
– carte statistique de l’île Utopie de More
– SIG de Brouzzoufland

Il termine son exposé en insistant sur l’idée que l’imaginaire est inséré dans la connaissance. On représente quelque chose auquel on croit (le paradis terrestre par exemple). La présence de l’imaginaire dans la cartographie est importante du 16 au 19ème siècle, puis disparaît avec la construction d’un monde fini.

François Place, auteur, présente son ouvrage, un atlas imaginaire basé sur l’alphabet intitulé, Atlas des géographes d’Orbae.

#FIG2015 Réfléchir le monde à travers le cinéma

Réfléchir le monde à travers le cinéma : revisiter l’enseignement de la géographie
par Yann Calbérac, Bertrand Pléven et Marion Beillard (IA IPR)

Ce compte-rendu est proposé par Julien Meynet, du Lycée français Lyautey de Casablanca

Faire entrer le monde dans la classe & faire entrer la classe dans le monde

Les travaux proposés lors de cet atelier se veulent à la croisée entre la recherche universitaire et la pratique de classe. La réflexion est centrée sur les territoires urbains au travers du cinéma et la construction, chez les élèves de l’imaginaire géographique.
En guise d’introduction, les intervenants montrent l’intérêt du cinéma comme terrain géographique.
– Un enjeu intellectuel : L’objectif étant d’apprendre à voir et de voir pou apprendre, d’armer le regard pour voir le cinéma. Il doit permettre une mise en ordre du monde.
– Un enjeu culturel : Le cinéma construit le rapport à l’altérité, il permet de se projeter dans la vie de l’autre. Aussi, s’intéresser au cinéma c’est une façon de légitimer les pratiques culturelles de l’élève, de prendre au sérieux sa culture.
– Un enjeu civique : la fiction, c’est croire, accepter que ce que je vois est vrai le temps d’un film, en ce sens permet de travailler la dimension critique.

Bertrand Pleven insiste ensuite sur la difficulté de contextualiser en géographie et  sur la difficulté d’avoir un regard critique au cinéma.
Il revient sur la distinction entre la  fiction, considérée comme éloignée de la vérité, fausse et le documentaire qui dirait la vérité. Selon lui, ces deux visions des choses sont très réductrices.
En fait, les deux renvoient à une tentative de mise en ordre du monde, de mise en place d’éléments pour comprendre le monde. La fiction et le documentaire sont donc des représentations différentes à partir d’une même réalité, les deux renvoient à une expérience géographique (même la science-fiction qui a sa cohérence).

La fiction est en ce sens aussi intéressante à étudier en classe que le documentaire. La fiction est plausible, vraisemblable. Le cinéma renvoie à l’individu, il peut-être interroger au travers de 3 questions : Que vois-je, comment le vois-je, que suis-je capable de voir.

Marion Beillard rappelle ensuite les conditions légales en terme de projection dans les classes. Tous les textes sont disponibles sur EDUSCOL.
Elle relève 3 cas de figure :
– La fiction ou le documentaire ont été récupérés sur EDUTHEQUE. Dans ce cas aucun problème de droit.
– Il s’agit d’un DVD acheté par l’établissement avec une licence. Dans ce cas aucun problème de droit.
– Cas le plus fréquent, le film a été récupéré sur internet, ou provient d’un DVD acheté. Dans ce cas, il est possible de diffuser l’œuvre dans le cadre de « l’exception pédagogique ». Il est autorisé de diffuser, de montrer une œuvre pour illustrer un propos mais, l’extrait ne doit pas dépasser 6 minutes ou pas plus de 1/10 de l’œuvre. C’est ce que l’on nomme « l’exception de courte citation à usage pédagogique ».

Atelier 1
Après cette introduction, il est proposé à l’assemblée de visionner une fiction puis de l’analyser. Il s’agit d’un film collectif intitulé Paris je t’aime : il a été demandé à des réalisateurs provenant de différents pays de réaliser une histoire par arrondissement parisien. Entre chaque court métrage, le paysage parisien sert de lien spatial à l’ensemble du film.  C’est le court métrage « Loin du XVIe » qui est visionné.

https://youtu.be/4LjhfZB8XJE

Bertrand Pleven a utilisé ce film en 6ème dans le thème intitulé « Habiter la ville ».

Continuer la lecture de « #FIG2015 Réfléchir le monde à travers le cinéma »