Créer une capsule multimédia

Ce billet s’inscrit dans le cadre du projet Saigon-Casa et est destiné à une production réalisée par des élèves de seconde.

Une capsule est un fichier média – son ou vidéo – qui permet de présenter un exposé, un cours, un thèmes… de manière souvent rapide et claire, avec une vocation pédagogique.

La capsule audio

Elle se réalise très facilement avec le logiciel Audacity. Basiquement, il permet d’enregistrer du son : le travail est alors sauvegardé au format .au. Attention : ce format est un descriptif de projet et en lui même il ne contient aucun son (qui est stocké ailleurs). Lorsque le projet est terminé, on l’exporte au format .ogg (libre) ou .mp3 (non libre) pour le donner à écouter.

De nombreux tutoriels sont disponibles en ligne, comme ici ou .

Si on enregistre uniquement la voix, on pourra, dans le cadre d’un projet de classe et pour éviter un rendu monotone, donner au projet une forme dynamique : reportage, interview, poème déclamé, entretien, etc

Pour aller plus loin, on peux mixer du son : son d’ambiance, musique, etc. Il suffit pour cela d’ajouter une piste dans Audacity. Vous pouvez réaliser des enregistrement personnels avec un simple téléphone. Pour l’ambiance musicale, il faut choisir des œuvres libres, en ayant recours à des sites proposant des morceaux en Creative Commons (CC). Si la mention « by » est signalée, il faudra citer l’auteur. Quelques exemples : la section son des WikimediaCommons, Jamendo, la section CC de SoundCloud, Bensound (pas de CC mais une demande de citation), FreeMusicArchive ou encore Freesound.

Créer une capsule audio ne s’improvise pas. Il faut commencer par s’inspirer de ce qui se fait, par exemple en écoutant des émissions radio :

La capsule vidéo

La capsule vidéo ouvre encore plus de possibilité. On retiendra que dans le cadre du projet présent, on vise à réaliser une capsule courte mais efficace, ce qui est possible en 1mn30. L’opération se déroule en plusieurs étapes qui varient selon le fond choisi :

Vidéo

  • enregistrement  vidéo, par exemple un téléphone
  • montage avec Openshot (sous Linux)
  • sonorisation : on passe la vidéo son coupé et on enregistre le commentaire avec Audacity
  • éventuellement, on retravaille la bande son
  • on compile vidéo et bande son dans Openshot et on exporte, par exemple avec un encapsulage en .ogv (libre) ou .mp4 (non libre)
  • exportation sur une chaîne Youtube

Présentation

  • réalisation d’un diaporama, d’un Prezi, etc
  • usage d’un logiciel de screencasting, tel Kazam sous Linux (ou Camstudio sous Windows) pour enregistrer l’écran et le son : on commente sa présentation en la faisant défiler
  • si plusieurs prises ont été nécessaire, on réalise le montage avec Openshot
  • toujours dans Openshot, on exporte, par exemple avec un encapsulage en .ogv (libre) ou .mp4 (non libre)
  • exportation sur une chaîne Youtube

Gestion des mots de passe

Un bon usage de sa machine passe par les mises à jours et ensuite par une gestion rigoureuse des mots de passe. Pour cela, il faut appliquer une méthode claire et rigoureuse. On pourra retenir trois niveaux :

Le mot de passe « casual »

Pour les services dont on peut faire un usage courant et généralisé sur de nombreuses machines, mais qui ne comportent aucune information personnelle, et qu’on peut même parfois partagé, on peut se contenter d’un mot de passe simple, facile à retenir, en utilisant de petites variantes selon les sites. Pensez par exemple à des combinaisons visuelles liées au clavier, comme efgy789.

Exemple d’usage : service de travail ponctuel comme Padlet

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Utiliser les suites visuelles de caractères

Le mot de passe fort à usage limité

Certains services requièrent une protection forte avec un usage sur un nombre limité de terminaux (un ou deux ordinateurs). Pour cela on peut utiliser un logiciel comme KeePassX (qui se trouve dans la logithèque d’Ubuntu) qui permet de centraliser des mots de passe complexe dans une base de donnés elle même chiffrée via un fichier.kdbx (qu’on ouvre donc avec un mot de Passe, le seul qu’il faille retenir : voir la section suivante). Au cas où, on peut placer ce fichier sur une clé USB avec une version portable de KeePass (pour Windows) pour pouvoir accéder à un service de manière ponctuelle sur une autre machine que la sienne. Voir un tutoriel complet ICI.

Exemple d’usage : accès à l’ENT

Générer et conserver un mot de passe avec KeePassX
Générer et conserver un mot de passe avec KeePassX

Le mot de passe fort multi terminal

En revanche, un problème se pose pour le mail par exemple, qu’on utilisera en général sur plusieurs terminaux, notamment mobile. Il n’est en effet pas nécessairement facile de recopier quelque chose comme Ðpªf£9Rò«&ÎÿàPí0oXu{ÀëOM?{1Å2³wý³²?ü¨z généré par KeePass ! Dans ce cas, on pourra requérir à une autre technique dite la passphrase – ou « phrase secrète » – qui consiste à construire une phrase facile à retenir, qui peut par exemple comprendre le titre d’une œuvre (« En2015jaiadoreStarOuare »). Une phrase peut en effet être quasiment impossible à casser avec une attaque par brute force. Certains recommandent également la technique du diceware qui consiste à tirer au sort des mots dans une liste via des lancés de dé. Voir un tutoriel complet ICI.

Exemple d’usage : mail

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