Les logiciels que nous utilisons se définissent par deux critères : la gratuité ou non, l’ouverture ou non du code source.
Un logiciel est soit gratuit soit payant; beaucoup d’entreprises fabrquent des logiciels pour les vendres : Microsoft et le pack office, Konami pour les jeux par excemple. Toutefois, on trouve aussi des logiciels gratuits :
– durée de vie limitée, pour tester et ensuite éventuellement acheter ;
– avec des fonctions limitées, pour les mêmes raisons ;
– pour promouvoir un produit ou une entreprise (ainsi le format pdf est souvent lu par le lecteur Acrobat Reader fourni gratuitement par la société Adobe, laquelle propose aussi un logiciel payant pour éditer des pdf) ;
– par philosophie de celui ou ceux qui les conçoivent, ce qui nous amène à parle de la « liberté » des logiciels.
« À la fin des années 70, le laboratoire d’intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology reçoit une nouvelle imprimante de marque Xerox, soumise à un mal récurrent : le bourrage de papier. Richard Stallman, l’un des informaticiens, tente de récupérer le code-source (le programme) du logiciel qui pilote l’imprimante et de le modifier pour réparer les erreurs de conception comme il le fait d’habitude. Mais les temps ont changé et le code du logiciel de l’imprimante n’est pas disponible, c’est la propriété de Xerox qui le garde jaloudement. L’imprimante continuera ses bourrages et Stallman en retirera une certaine aversion envers les logiciels « propriétaires », protégés par un copyright restrictif. Quand, en 1985, il quitte le MIT, il fonde la Free Software Foundation dédiée à la mise au point de logiciels librement copiables et modifiables. « J’estime que la Règle d’or est que, si j’aime un programme, je dois le partager avec d’autres qui aiment ce programme. Les éditeurs de logiciels cherchent à diviser et à conquérir les utilisateurs, en interdisant à chacun de partager avec les autres. Je refuse de rompre la solidarité avec les autres utilisateurs de cette manière », écrit Stallman. » (texte extrait du site Famasoft, voir l’intégralité ici).
C’est ainsi qu’aujourd’hui des particuliers, des associations, des fondations proposent des logiciels dit libres, c’est-à-dire dont le code source n’est pas protégé par le droit d’auteur mais ouverts (on parle de logiciels open source) pour que tous puissent le partager et le faire évoluer.
La plupart des logiciels libres sont gratuits et offrent l’énorme avantage d’être très compatiobles et améliorés très régulièrement. Aujourd’hui, la plupart de nos tâches informatiques peuvent être réalisée par ces logiciels. Quelques exemples :
– la suite openoffice offre tout ce dont on peut avoir besoin en bureautique : un traitement de texte, un tableur, un module de présentation, un module de dessin ;
– la fondation Mozilla propose un serveur mail client, Thunderbird, et un navigateur internet, Firefox, qui a l’énorme avantage d’être personnalisable par l’ajout de modules complémentaires (addons);
– pour le graphisme et la mise en page on pourra utiliser Gimp, logiciel de retouche, Inkscape, pour le dessin vectoriel, ou encore Scribus pour réaliser journaux ou plaquettes ;
– le multimedia n’est pas en reste avec des lecteurs video comme Media Player Classic ou VLC, et audio comme Coolplayer et aTunes ;
Pour le reste vous trouverez bien d’autres logiciels (et même des jeux…) sur le site de Framasoft. Bons téléchargements !
Merci pour ce petit rappel !