Derb Omar [Hyper-lieux – Casablanca]

Par Serine Mgouni Idrissi et  Othmane El Kahlaou – Élèves de Terminales S, 2018 – Lycée Lyautey, Casablanca

À l’encontre des analyses qui voient le monde comme un espace de plus en plus uniforme et indifférencié, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose le concept d’“hyper-lieux”. Pour ce chercheur, ce sont des endroits où convergent les individus, les activités matérielles et immatérielles comme des concentrés de mondialisation dont l’intensité des interactions sociales en font des « hyper-lieux ».  Différentes échelles allant du local au global y entrent en collision ce qui fait de ces lieux des espaces pleinement intégrés à la mondialisation.

Afin de pouvoir être défini comme étant un hyper-lieu, chaque espace doit répondre à cinq critères :

  • L’intensité d’un espace dense et divers : « Le premier, c’est le regroupement d’activités et surtout l’intensité de ce regroupement. »
  • L’hyper-spatialité : « Les hyper-lieux sont des lieux où les individus assemblés et les choses assemblées sont toujours susceptibles d’être connectés à d’autres via les réseaux mobilitaires et télécommunicationnels »
  • L’hyper-scalarité : « Ces lieux jouent sur toutes les échelles en même temps » (du local au global)
  • Un espace d’expériences partagées
  • Un lieu d’affinités

Considérant ces critères, le quartier de Derb Omar peut-il être défini comme étant un hyper-lieu ?

 

Derb Omar qu’est-ce que c’est ?

Depuis les années 1920, le quarter de Derb Omar, situé au centre de Casablanca, concentre une grande partie des échanges commerciaux qui ont lieu dans le pays, puisqu’il s’est imposé comme la plus importante centrale d’achat au Maroc. Qu’ils soient grossistes ou particuliers, tous s’y rencontrent et font de ce quartier emblématique le cœur économique de la ville. Malgré les aléas socio-économiques, le quartier affiche toujours une bonne santé et ce, en raison de sa capacité d’adaptation spectaculaire aux évolutions de son environnement. Cela ne l’empêche d’ailleurs pas de conserver depuis ses 140 ans d’existence son mode de fonctionnement traditionaliste et souvent archaïque. En effet, les générations de négociants s’y sont perpétuées de père en fils. Les méthodes de gestion ont un peu évolué mais le fond qui fait son succès est resté le même. À l’heure des zones de libre-échange, de la libéralisation et de l’ouverture des frontières, Derb Omar, en plein cœur de Casablanca, se positionne comme une plaque tournante de la distribution au Maroc. On y trouve un peu de tout : de l’alimentaire au tissu en passant par le prêt-à-porter, l’électroménager, la vaisselle et bien d’autres choses encore. C’est ainsi que le passé et le présent s’y mêlent parfaitement, aussi bien dans la foule de passants et dans l’animation de ses 2300 boutiques que dans ses galeries et le va-et-vient incessant des charretiers.

Est-il un lieu qui présente un regroupement d’activités ?

Derb Omar est un lieu riche de par la diversité des activités qu’il regroupe. En effet, on retrouve des produits de toute nature, notamment manufacturés, par exemple des bibelots, des meubles, mais aussi des cosmétiques et des produits alimentaires. Tantôt étalées en vrac sur une bâche à même le sol, tantôt organisées par type sur des étals aux tailles variables, les marchandises importées offrent une grande variété.

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Peut-il être qualifié d’hyper-spatial ?

Les commerces et les personnes sont sans cesse connectés via des réseaux mobilitaires, via leurs smartphones, mais aussi par les routes comme peuvent en témoigner les nombreux camions de marchandises que nous avons croisés. Les conteneurs arrivent d’Europe et principalement d’Espagne, de Chine, de Turquie, puis sont redirigés vers le port de Casablanca, non loin de Derb Omar. On retrouve aussi de nombreux entrepôts où sont stockées des marchandises qui arrivent du Maroc, d’Asie (Chine, Corée, Vietnam, Thaïlande) et de Turquie comme en témoignent les indications sur les cartons. Lors de notre rencontre avec un commerçant chinois du quartier, il nous a informé que ses produits provenaient de la province de Fujian.

Peut-il être qualifié d’hyper-scalaire ?

Derb Omar est un espace jouant sur toutes les échelles, qu’elle soit locale, comme les transactions qui s’y déroulent ou internationale comme les livraisons de marchandises qui proviennent de régions parfois très éloignées notamment Fujian. Mais tous les commerçants rencontrés ne se fournissent pas à Casablanca. Il y a également un important approvisionnement local et régional comme celui en provenance de l’usine de textile de Tadla dans la province de Beni Mellal et, plus loin encore, Marrakech et Fès, réputées pour la fabrication de chaussures de bonne qualité. D’autres s’approvisionnent directement à Beni Ansar, une ville portuaire du Nord-Est du Maroc, non loin de Nador et dont les marchandises transitent par l’enclave espagnole de Melilla (produits de contrebande).

Peut-il être qualifié d’espace d’expériences partagées ?

Ce n’est pas à proprement parlé un espace d’expériences partagées car les personnes qui s’y rendent ne partagent pas la même expérience (acheteurs/vendeurs). De plus, on ne trouve pas de gens en train de faire des selfies pour ensuite les diffuser. Néanmoins, on peut se demander si les vendeurs d’hier (dans les souks) ne partagent pas une même expérience, celle de la vente, avec les nouveaux commerçants chinois qui sont désormais implantés dans ce quartier. Aujourd’hui, il semble être devenu un véritable lieu d’expériences partagées avec des évènements culturels tels que les festivités du nouvel an chinois qui ont été un divertissement partagé pour toutes les personnes à Derb Omar.

Peut-il être qualifié de lieu d’affinités, espace de familiarité avec autrui ?

Dans le sens où les gens qui s’y trouvent ont un but commun, l’achat ou la vente de biens de consommation, Derb Omar peut-être qualifié de lieu d’affinités. Bien que le rapport soit avant tout commercial, on trouve une certaine familiarité dans cet échange lié à la culture de négociation marocaine. En effet, l’achat se transforme souvent en débat familier, ponctué la plupart du temps par une poignée de main chaleureuse. Très souvent, un verre de thé est proposé par le vendeur, et ce, qu’il y’ait eu vente ou pas. Les acheteurs quant à eux témoignent les uns envers les autres d’une solidarité typique avec des répliques allant du « baisse encore un peu, c’est un chic type » au « c’est mon cousin, fais lui un bon prix » en passant par le « c’est la première fois qu’il vient, fais en sorte qu’il repasse ». C’est ainsi qu’au Maroc de manière générale, et à Derb Omar plus que nulle part ailleurs, un achat tourne-t-il bien souvent en un véritable moment créateur de lien social, d’une familiarité particulière et ce, aussi bien pour l’acheteur de passage que pour le vendeur aguerri.

 

Source de la carte et des graphiqes : Casainvest

 

 

La France et l’Europe dans le monde [3e G.3.2]

Avertissement : Ce billet correspond à la partie traitée en français pour la Section Internationale. Il ne s’agit pas d’un cours complet mais de compléments.

Pour le Brevet

Je sais faire

  • me repérer dans l’espace à la fois français, européen et mondial
  • analyser et comprendre un document
  • raisonner en maniant diverses échelles d’analyse

Je connais le vocabulaire de la leçon

  • géopolitique
  • influence culturelle
  • soft power
  • États francophones (avec des exemples)

Je sais expliquer

  • la place de la France dans le monde
  • les aspects géopolitiques, culturels et économiques de l’influence française

I. La France dans le monde : présence et influence

À travers ces premiers documents, comment voit-on la présence française dans le monde ?

 

II. Une influence géopolitique

Relevez les différents éléments de la présence géopolitique française dans le monde ? En quoi sont-ce des outils d’influence pour mener sa politique ?

 

III. Le soft power

Sur le site de l’Organisation Internationale de la Francophonie, relevez les informations suivantes : nombre de francophones dans le monde, exemples d’États francophones, nombre d’États membres de l’OIF, qui est Secrétaire Général. Sur le site d ‘AEFE, combien y a-t-il d’établissements français dans le monde ? Que nous montre ce site sur la présence culturelle française dans le monde ?

Pour Joseph Nye, il s’agit d’une nouvelle forme de pouvoir dans la vie politique internationale contemporaine, qui ne fonctionne pas sur le mode de la coercition (la carotte et le bâton), mais sur celui de la persuasion, c’est-à-dire la capacité de faire en sorte que l’autre veuille la même chose que soi. Selon Joseph Nye, le soft power ou la puissance de persuasion reposent sur des ressources intangibles telles que l’image ou la réputation positive d’un État, son prestige (souvent ses performances économiques ou militaires), ses capacités de communication, le degré d’ouverture de sa société, l’exemplarité de son comportement (de ses politiques intérieures mais aussi de la substance et du style de sa politique étrangère), l’attractivité de sa culture, de ses idées (religieuses, politiques, économiques, philosophiques), son rayonnement scientifique et technologiques. La place d’un État au sein des institutions internationales lui permettant de contrôler l’ordre du jour de ses débats (et donc de décider de ce qu’il est légitime de discuter ou non) et de figer des rapports de puissance au moment où ils lui sont le plus favorables.

Wikipedia, article Soft Power, mai 2018

En quoi les éléments culturels défendus par la France renforcent-ils son soft power ?

IV. Un rôle économique

Que peut-on dire de la place de la France dans le monde d’après ce classement ?

Quelles activités définies par les documents 3 page 381 et 3 page 389 contribuent à cette position ?

 

 

 

Femmes et hommes dans la société des années 1950 aux années 1980 [3e H.3.3]

Avertissement : Ce billet correspond à la partie traitée en français pour la Section Internationale. Il ne s’agit pas d’un cours complet mais de compléments.

Pour le Brevet

Je sais faire

  • analyser et comprendre un document
  • coopérer et mutualiser
  • pratiquer différents langages en histoire et en géographie

Je sais me repérer dans le temps

  • Immigration de travail : 1946 – 1974
  • Montée de la xénophobie : années 1970
  • combat contre le racisme : années 1980
  • début de la crise des migrants : 2013

Je connais le vocabulaire de la leçon

  • Immigration
  • Asile
  • xénophobie

Je sais expliquer en maîtrisant le vocabulaire

  • L’immigration de travail de 1946 à 1974
  • La place de l’immigration depuis les années 1980

I. Les migrations de la reconstruction

On utilisera les documents 1, 2 et 4 pages 248-249 et cette vidéo du Musée de l’Histoire de l’Immigration pour répondre aux questions :

  1. Quelle est la situation de la France en 1945 ?
  2. Pourquoi faut-il faire appel à de la main d’œuvre étrangère ?
  3. Qui prend en main la politique migratoire ? Mais est-ce efficace ?
  4. D’où viennent les travailleurs ?
  5. Dans quels secteurs travaillent-ils ?
  6. Qui sont les réfugiés ?
  7. Dans quelles conditions vivent-ils ?
  8. À quel moment le racisme resurgit-il ?

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Éducation aux médias & liberté d’expression

1. La liberté d’expression

Ce que dit la loi

Article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des  droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 26 août 1789

Article 19. Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948

Article 1er. L’imprimerie et la librairie sont libres.

Article 5. Tout journal ou écrit périodique peut être publié, sans autorisation préalable et sans dépôt de cautionnement (…).

Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse

  1. Comment la loi définit-elle la liberté d’expression ?
  2. Comment cette liberté d’expression peut-elle se manifester ?

La caricature

Consultez cette exposition en ligne de la BNF.

  1. Comment peut-on définir la caricature ?
  2. Depuis quand existe-elle ?
  3. En général à quoi sert-elle ?
  4. Choisissez une des caricatures et expliquez pourquoi vous la trouvez intéressante ?

Quelles limites ?

Quatre jours après l’assassinat du professeur d’histoire Samuel Paty […] parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, l’exécutif pointe du doigt la responsabilité des réseaux sociaux dans la radicalisation de certains individus.

Les jours précédant la mort de Samuel Paty, des messages et des vidéos appelant à la suspension du professeur d’histoire ont largement été relayés sur Internet. Le terroriste a revendiqué son acte sur Twitter et diffusé une photo de la victime, restée près de deux heures en ligne. Une éternité à l’échelle des réseaux sociaux. […]

La ministre déléguée à la Citoyenneté a donc décidé de convoquer […] les patrons pour l’Hexagone des grandes plateformes – Facebook, Twitter, Google, TikTok et Snapchat – afin de trouver des moyens de mieux contrer le « cyberislamisme ». […] L’eurodéputé Les Républicains Geoffroy Didier et le président ex-LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand plaident de leur côté pour la levée partielle de l’anonymat sur Internet avec l’obligation de révéler son identité à l’hébergeur. Mais là encore, il semble que mettre fin à l’anonymat est contraire aux libertés.[…]

Il faut aller plus loin, jugent certains observateurs des questions d’islamisation. « Il est surtout nécessaire que les responsables politiques cessent d’alimenter les polémiques autour des intégristes comme la question du voile ou du burkini à des fins électoralistes, répète à l’envi le sociologue Raphaël Liogier dans les médias depuis 2015 et les attentats de Charlie Hebdo. Car ils créent de toutes pièces une guerre qui devient l’objet de désir de tous ceux qui veulent s’en prendre à la société. Les responsables politiques sont bien plus responsables de l’islamisation de la société que les réseaux sociaux eux-mêmes, qui ne sont que des moyens », conclut le sociologue.

France 24, 20/10/2020

Peu adeptes de la télévision et de la radio, les 15-34 ans n’en sont pas moins férus d’actualité, d’après une étude de Médiamétrie. […] La démocratisation des smartphones – près de 95 % des 15-34 ans en sont équipés, contre 65 % dans le reste de la population – a sonné le glas du petit écran chez les jeunes. […] En 2017, la durée consacrée quotidiennement à regarder la télévision a diminué de 14 minutes, tandis qu’elle a progressé de 4 minutes sur les trois écrans Internet (ordinateur, tablette et téléphone portable), pour une durée d’écoute totale individuelle de 2 heures 20. La radio ne s’en tire pas mieux : la part des jeunes qui affirment l’écouter au moins une fois par jour est tombée à 40,5 % en 2016 (– 11,6 % par rapport à 2008).

Cette classe d’âge n’en demeure pas moins friande d’actualité. Ainsi, 93 % des sondés affirment s’intéresser à l’information à des degrés divers. Près d’un jeune sur six déclare même y être accro. Parmi les thématiques consultées, l’actualité internationale arrive en tête, devant les faits divers et l’actualité locale.

Pour s’informer, ils privilégient les réseaux sociaux à 71 %, d’après la même étude. Si les usages changent, les sites des médias traditionnels restent prédominants : « En 2017, parmi le top 10 des plates-formes les plus consultées quotidiennement par les 15-34 ans, on retrouve des titres de presse (Le Monde, 20 Minutes, Le Figaro, etc.) et des chaînes de télévision (BFM-TV, Franceinfo) », souligne l’étude. […] Les forums sont aussi utilisés pour partager et commenter les informations. « Je fréquente beaucoup le 18-25 de Jeuxvideo.com [l’un des forums les plus actifs et les plus sulfureux en France]. J’y trouve des informations que l’on ne voit pas ailleurs », explique Raphaël, jeune bachelier de 17 ans. Au risque de se laisser duper par les fausses informations qui prolifèrent sur les forums et les réseaux sociaux ? Plus d’un tiers des enfants âgés de 10 à 18 ans ont relayé une « fake news » au cours des six derniers mois, selon une étude menée par l’organisme californien Common Sense Media auprès de 900 enfants aux États-Unis. […]

Le Monde, 24 août 2018

  1. Pouvez-vous définir ce qu’est un « réseau-social » ?
  2. Quelle partie de la population s’en sert le plus ?
  3. Quels sont leurs avantages et inconvénient en terme d’accès à l’information ?
  4. Pourquoi peuvent-ils aussi finir par devenir un risque ?
  5. Selon vous, contrôler complètement ces réseaux est-il compatible avec le liberté d’expression ?

2. Fake news, complots : comment s’en prémunir ?

Fake news ?

Le terme de fake news a été popularisé ces dernières années. Il désigne la diffusion de fausses nouvelles. Ce n’est toutefois pas un phénomène récent : l’information a toujours été un enjeu pour défendre des intérêts et des idéologies. Mais aujourd’hui les outils de communication comme les réseaux sociaux amplifient le risque d’en être victime.

Des outils contre les Fake news

Le premier conseil est d’appliquer des règles simples :

  • une information spectaculaire peut-être douteuse
  • une information qui sous entend un complot est sûrement douteuse
  • l’information est-elle conforme avec la logique et mes connaissances ?
  • quelle est la source de l’information ?
  • attention à l’influence de l’image : ce n’est pas une preuve, c’est un objet qu’il faut aborder avec un regard critique
  • ce n’est pas parce qu’une information est partagées par des centaine sou des milliers de gens qu’elle est plus valide

Des outils existent pour vous aider :

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L’Union européenne, un nouveau territoire de référence et d’appartenance [3e G.3.1]

Avertissement : Ce billet correspond à la partie traitée en français pour la Section Internationale. Il ne s’agit pas d’un cours complet mais de compléments.

Pour le Brevet

Je sais faire

  • me repérer dans l’espace à la fois français, européen et mondial
  • analyser et comprendre un document
  • raisonner en maniant diverses échelles d’analyse

Je connais le vocabulaire de la leçon

  • insertion
  • coopération industrielle

Je sais expliquer

  • l’insertion de la France dans le territoire européen
  • l’influence européenne visible en France
  • le sentiment d’appartenance

I. La France en Europe

Un exemple de l’insertion de la France dans le territoire européen et de son influence : Airbus à Toulouse

  1. Présentez le projet Airbus ? Pourquoi peut-on parler de coopération industrielle
  2. Dans quelle ville se situe l’assemblage final ?
  3. Qu’est-ce que cela nécessite en terme de transports ?
  4. À travers cet exemple, comment voit-on que la France est parfaitement insérée dans le territoire européen ?

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