La Deuxième Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement [3e H 1.3]

Avertissement : Ce billet correspond à la partie traitée en français pour la Section Internationale. Il ne s’agit pas d’un cours complet mais de compléments.

Pour le Brevet

Je sais faire

  • me repérer dans le temps pour situer les phases du conflit
  • rédiger un texte pour expliquer

Je sais me repérer dans le temps

  • les grandes phases du conflit (frise) de 1939 à 1945
  • début de la « solution finale » : 1942
  • Stalingrad : fin 1942 – début 1943
  • la fin de la guerre en Europe : 8 mai 1945
  • les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki : 6 et 8 août 1945
  • procès de Nuremberg : 1945-1946

Je connais le vocabulaire de la leçon

  • guerre d’anéantissement, génocide, Shoah

Je sais expliquer en maîtrisant le vocabulaire

  • les différentes phases du conflit
  • le fonctionnement du génocide
  • tous les aspects de la guerre qui montrent la volonté d’anéantissement
  • les conséquences du conflit

 

Les grandes phases de la guerre

À partir des informations contenues dans la capsule vidéo, complétez la fiche. Vous pourrez également vous appuyer sur les cartes pages 86 et 87.

 

II. Le déchaînement de la violence

1. La bataille de Stalingrad (juillet 42 – février 43)

  1. Comment les responsables nazis envisagent-ils la guerre à l’est (document 1) ?
  2. Comment est vue la bataille de  Stalingrad par les Soviétiques (document 2) ?
  3. Quel est le bilan de cette bataille (documents 3 et 4) ?

2. Les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki (août 1945)

  1. Comment la violence de guerre s’exprime-t-elle ici ?
  2. Que nous montrent ces images sur la manière dont les Américains envisageaient la guerre en 1945 ?

III. L’anéantissement par le génocide

 

 

 

Hyperlieux II – Analyse d’exemples

Présentation

En Août 2017, le journal Liberation a publié 11 textes regroupés sur cette application. Pour une navigation plus conviviale, et rendant mieux compte de l’espace, on peut aussi utiliser un fichier CSV à importer dans un SIG comme Google Earth ou QGIS. Le tutoriel qui suit vous montre comment créer un fichier CSV et l’ouvrir avec Google Earth Pro :

Cette vidéo a été réalisée sous Ubuntu, mais on utilise exactement les même outils sous Windows :

Notez que le SIG libre QGIS peut aussi lire les fichiers CSV :

QGIS est un Système d’Information Géographique libre qui peut aussi lire les fichiers CSV.

Travaux de groupes

Consignes générales

  • Constituer 11 groupes dans la classe.
  • Chaque groupe analyse un lieu pour comprendre en quoi il correspond au concept de M. Lussault.
  • Chaque groupe produit un résumé synthétisant les idées essentielles à retenir. Ce texte sera intégré à un fichier CSV collaboratif lisible avec Google EarthPro (voir le tutoriel vidéo sur les fichiers CSV) afin de partager l’information avec les autres groupes dans le cadre du cours sur la mondialisation.

Analyse

Lisez l’article consacré à l’hyper-lieu attribué à votre groupe. Prenez des notes de manière linéaire ou par une carte mentale. Des informations complémentaires pourront être cherchées en ligne. On s’interrogera notamment sur :

  • la population ou la fréquentation du lieu
  • les fonctions
  • les cinq critères développés par Michel Lussault pour définir qu’un lieu est un hyper-lieu sont-ils opérationnels dans l’exemple choisi ?

Partage

Le partage de l’information se déroule en quatre étapes :

  1. Lors d’une séance de classe en commun, une feuille de calcul collaborative est ouverte grâce au service framacalc pour produire un fichier CSV
  2. Les groupes se mettent d’accord sur les critères à retenir pour que le résumé soit intéressant et construisent des colonnes dans la feuille de calcul
  3. Chaque groupe complète une ligne avec les informations relatives à son lieu
  4. Lorsque le travail est complet, on exporte le fichier au format CSV pour l’ouvrir avec Google Earth Pro ou QGIS (voir tuto CSV)

Pour aller plus loin : Dans Google Earth Pro, le fichier CSV peut être exporté en kml ou kmz. Des informations utiles pour la mise en page sont disponibles sur ce site.

On peut ensuite passer à la phase III sur les études de terrain.

 

Les aires urbaines, une nouvelle géographie d’une France mondialisée [3e G 1.1]

Avertissement : Ce billet correspond à la partie traitée en français pour la Section Internationale. Il ne s’agit pas d’un cours complet mais de compléments.

Pour le Brevet

Je sais faire

  • me repérer dans l’espace
  • rédiger un texte pour expliquer
  • produire/compléter une réalisation cartographique

Je sais me repérer dans l’espace

  • le schéma d’une aire urbaine
  • le croquis de la répartition spatiale de la population et de ses dynamiques sur le territoire

Je connais le vocabulaire de la leçon

  • aire urbaine, ville centre, périphérie, déplacement pendulaire, multimodalité, métropole

Je sais expliquer en maîtrisant le vocabulaire

  • l’organisation d’une aire urbaine
  • l’influence de l’urbanisation sur l’organisation du territoire

 

I. Les espaces de Toulouse métropole

1 La ville centre

Voir en plein écran

Voir en plein écran

Utilisez cette carte créée avec  le site de cartographie collaborative OpenStreetMap pour identifier les sites signalés. Quels sont leurs fonctions ? Que peut-on donc dire du centre ville ?

 

2. La périphérie

Rendez-vous au document 4 p 268. Utilisez le site Remonter le temps de l’IGN pour compléter votre étude.

À partir du document 5 p 268, expliquez quelle est la fonction principale de la périphérie. Quel est la conséquence sur les mobilités des habitants ?

3. La question des transports

À partir du site toulouse.fr et de la carte page 266, montrez quels sont les moyens de transport à disposition des habitants.

Toutes les collectivités territoriales de plus de 100 000 habitants doivent élaborer un plan de déplacements urbains (PDU).

Concrètement, il s’agit d’anticiper les besoins de déplacements à l’horizon 2030 et de réaliser les structures nécessaires. Ce projet englobe la protection de l’environnement, l’urbanisme, l’accessibilité, l’accroissement de la population, les nouvelles technologies…

Un des grands enjeux est de limiter l’usage de la voiture. Sans qu’il soit question de l’interdire ou de la supprimer, tout est mis en place pour que les habitants trouvent de plus en plus souvent et de plus en plus facilement, une alternative à la voiture dans leurs déplacements quotidiens.
Les transports collectifs doivent absorber une plus grande part des déplacements. Le réseau vise à développer un maillage dans tous les quartiers et à faire en sorte que les différents modes de transports soient reliés entre eux. C’est ce qu’on appelle la multimodalité.

D’après le site toulouse-metrople.fr

Quelle est la priorité de la métropole ? Qu’est-ce que la multimodalité ?

Tisseo est la marque commerciale du réseau de transports en commun de Toulouse. Le réseau proposé vous paraît-il intéressant ? Utilisez leur calculateur d’itinéraire pour tester quelques liaisons entre la péréphérie et le centre ville.

 

À l’issue de ces trois points, on peut définir l’aire urbaine, en s’aidant du schéma p 276.

4. l’influence d’une métropole

Ce document est issu du site toulouse-metropole.fr.

  1. Quels sont les trois échelles où la ville de Toulouse veut avoir une influence ?
  2. Pour chacun d’eux, donner un exemple d’action.
  3. Complétez avec le document 2 p 267.
  4. Quelle définition pourrait-on donner au terme « métropole » ?

 

 

II. Cartographier

Pour mieux comprendre comment s’organise l’espace, il faut le cartographier. L’outil utilisé est Edugeo. Connectez vous par « Accéder à Edugéo par Éduthèque » en utilisant les identifiants donnés en cours.

Grâce à cet outil vous pouvez :

  • placer des repères, tracer des lignes, des polygones, des cercles et des carrés
  • faire apparaître différents types de couches : images satellites, cartes routières, etc
  • enregistrer votre carte

À l’aide des éléments vus, faîtes apparaître :

  • le centre ville
  • la banlieue périphérique
  • les mobilités pendulaires
  • les espaces de croissances liés à l’espace mondial et national : Airbus, space valley

 

Hyper-lieux I – Le concept

La deuxième partie du programme de géographie de Terminale porte sur la mondialisation. Nous allons tâcher de mieux comprendre son fonctionnement grâce aux travaux de Michel Lussault.

Michel Lussault est un géographe qui propose une réflexion sur la mondialisation, notamment à travers une approche sociale. Dans un ouvrage paru en 2017, il développe le concept d’hyper-lieux afin d’interroger la spécificité de lieux mondialisés.

Avant d’étudier des exemples d’hyper-lieux, cette première phase du travail doit permettre de prendre connaissance du concept. Réalisez individuellement une carte mentale des informations qu’on peut relever dans les sources ci-dessous et en vous aidant des questions posées :

  • cette vidéo enregistrée à la librairie Mollat :

Questions :

  1. Quelle est la notion de non-lieu développée par Marc Augé en 1992 ? Que nous dit-elle de la mondialisation ?
  2. Pourquoi M. Lussault la critique-t-elle ?
  3. Comment définit-il un hyper-lieu ?
  4. Quels sont les cinq critères précis qu’il définit ?
  5. Précisez quelles sont les échelles concernées, les acteurs…?

Avant d’aller plus loin, et juste pour le plaisir, un extrait d’Hyper-lieux lu par François Bon, qui nous prouve que la Géographie c’est aussi de la littérature :

Une fois cette phase réalisée, on peut passer à la phase II consacrée aux études d’exemples.

Hyper-lieux – Présentation du projet

L’année 2017 a été marquée par la parution en février du livre de Michel Lussault, les Hyper-lieux, complétée par une série d’articles publiés à l’été par le journal Libération. Ce concept nous a paru particulièrement pertinent  pour interroger la mondialisation avec des élèves de Terminales.  
Cédric Ridel (Hô Chi Minh Ville) & Mathieu Merlet (Casablanca)

Organisation de l’ensemble de la séquence

Phase I  – Les élèves découvrent le concept d’hyper-lieu à partir des ressources en ligne : signification, composantes
Phase II – Les élèves se réunissent en groupes et étudient les exemples d’hyper-lieux présentés dans le quotidien Libération. Les études sont mutualisées dans un fichier commun lisible dans un SIG
Phase III – Les groupes réalisent des études sur le terrain pour interroger leur ville au regard du concept d’hyper-lieu et de comprendre son inscription dans le processus de mondialisation. Ces études se traduisent par des productions mutualisées afin d’enrichir la réflexion du cours de géographie

 Niveau et thème du programme   

Terminale ES/L : Thème II – Les dynamiques de la mondialisation / Leçon 2 – Les territoires dans la mondialisation : Une ville mondiale, Pôles et espaces majeurs de la mondialisation ; territoires et sociétés en marge de la mondialisation. Des territoires inégalement intégrés à la mondialisation.
Terminale S : Thème II –  Les dynamiques de la mondialisation  / Leçon 3 – Des territoires inégalement intégrés à la mondialisation.
Terminale STMG : Thème I – Les territoires dans la mondialisation / Centres d’impulsion et inégale intégration / Un sujet d’étude au choix : une ville mondiale.

Autres niveaux et thèmes de programme possibles

Classe de 4e : Thème 3 du programme : Des espaces transformés par la mondialisation
Seconde : Aménager la ville

Problématique à traiter

Comment la notion d’hyper-lieu permet-elle de mieux comprendre les dynamiques de la mondialisation et d’interroger l’espace vécu des élèves ?

Objectifs de contenu (vocabulaire, notions)

Vocabulaire : Mondialisation, uniformisation/standardisation, cinq critères retenus par Michel Lussault pour définir un Hyper-lieu : L’intensité d’un espace dense et divers, L’hyperspatialité, L’hyperscalarité, La dimension expérientielle, L’affinité
Notion : Hyper-lieu, non-lieu, connectivité

Objectifs méthodologiques

  • Comprendre un concept de géographie pour appréhender les phénomènes de territorialisation dans la mondialisation
  • S’approprier les principales fonctionnalités d’un SIG
  • Savoir travailler de manière collaborative
  • Confronter le concept à l’espace vécu des élèves par un travail de terrain et produire une analyse géographique des territoires
  • Construire une représentation, comme un schéma, ou un récit cartographique utilisable en ligne

Ressources et outils numériques utilisés

Ressources : interventions et interviews de Michel Lussault disponibles en ligne (presse en ligne, radio, vidéo), articles de Libération publiés à l’été 2017 et disponibles par une application en ligne
Outils numérique : Google Earth Pro, QGIS, Application cartographique pour smartphones ( OruxMaps, Tactileo Map, …), services collaboratifs uMap, Framacalc, Blog

Compétences numériques

  • Maîtriser les fonctions de base de logiciels SIG :  insérer des données géolocalisées via un fichier CSV, produire et gérer des couches vectorielles à différentes échelles, intégrer des couches raster pertinentes
  • Travailler avec des outils collaboratifs
  • Utiliser et exploiter une application de cartographie sur un terminal mobile