ECJS – Préparer son exposé

Préparer un exposé en ECJS

Le travail de groupe doit être vraiment collectif : vous devez vous organiser pour travailler ensemble, répartir le travail de façon équitable, communiquer régulièrement entre vous…

I. La recherche documentaire

1. Préparer la présentation de vos sources

Par honnêteté intellectuelle, mais aussi pour que d’autres puissent rapidement avoir accès aux informations, il faut préparer :

– une liste des sources consultées, qu’elles qu’en soient le support

– présenter une bibliographie sur le sujet, c’est-à-dire une liste références d’ouvrages et de documents. Vous pourrez pour cela aller voir :

– au CDI : fichier informatique, demandes au documentaliste

– sur le site de la Bibliothèque Nationale de France et son catalogue OPALE

– sur les sites commerciaux de vente de livre comme amazon ou la Fnac

2. Rechercher des documents et des informations pertinentes

La recherche ne doit pas se faire au hasard. Il ne faut pas perdre de vue qu’en ECJS un certain nombre de champs sont à abordés : données historiques, sociales, politiques, économiques ; théories, points de vue ; fonctionnement institutionnel…

Au CDI

Vous consulterez, dans les rayonnages et avec l’aide du logiciel de recherche BCDI :

– des manuels scolaires d’histoire, de SES, d’ECJS,

– des dictionnaires, encyclopédies (CD Rom Encarta, Encyclopaedia Universalis),

– la presse

– les ouvrages spécialisés sur votre thème de recherche présents au CDI

Sur Internet:

On utilisera trois axes de recherches :

– les sites institutionnels aux informations fiables : insee, ined pour les données économiques et démographiques, les sites du Sénat et de l’Assemblée Nationale pour une approche législative, et des sites d’informations et de  service public comme la Documentation française, vie-publique ou service-public.

– les sites de presse des grands titres : Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Nouvel observateur, Le Point. Cela vous permettra de réaliser un dossier de presse, complétés avec les revues présentes au CDI (Le Monde, Le Nouvel Observateur, Courrier international, Phosphore, Le Monde diplomatique …) parfois sous forme de CDRom comme Le Monde ou Alternatives économiques (sur CD Rom de 1993 à 2006 + revues papier depuis 2002 au CDI ). Le dossier de presse peut être enrichi d’images

– recherche par les moteurs de recherche, Google bien sûr mais aussi Bing, Ask, YahooCuil,  ou encore Spock (orienté vers l’information biographique) : voir la page Rechercher sur Internet.

Une grande prudence s’impose sur l’identification de la source pour contrôler la validité de l’information (attention notamment à Wikipedia qui peut rendre des services mais dont la source n’est pas officielle). Dans tous les cas une bonne recherche est une recherche large.

II. Construire un dossier documentaire

1. la forme

Réalisé avec des outils informatiques (traitement de texte, tableur, mindmapping…), votre dossier comprendra : une page de présentation, un sommaire paginé, trois parties distinctes (introduction, développement, conclusion), vos sources et la bibliographie.

2. le fond

L’introduction comprendra le rappel du sujet, l’exposé de la problématique et enfin l’annonce du plan

Le développement est l’exposé construit des différents éléments nécessaires pour comprendre le sujet, et la mise en évidence des différentes thèses possibles (thèse et antithèse). On n’oubliera pas de faire appel à :

– des rappels historiques,

– des données, sociales, politiques et économiques,

– des données sur le fonctionnement des institutions,

– une présentation de théories et de points de vue de spécialistes (sociologues, philosophes, scientifiques).

Il faut, dans ce développement, mettre en évidence des explications différentes, voire opposées, des points de vue contradictoires, qui vous serviront à alimenter le débat.

Il est structuré en au moins deux parties. Thèse et anti-thèse sont illustrées par des documents pertinents. Intégrez dans le développement au moins trois documents de nature différente : un document iconographique, un extrait de texte officiel (loi, déclaration…) et un extrait d’article de presse ou d’ouvrage spécialisé.

La conclusion : résumez les principales idées développées et élargissez le sujet.

3. L’accompagnement

Votre exposé sera accompagné d’informations présentées sur un support  :

  • panneau documentaire : il doit être utilisé tout au long de l’exposé ; il doit combiner attractivité et information : il ne doit donc pas être indigent mais pas non plus rébarbatif (par un trop plein de texte par exemple)
  • présentation assistée par ordinateur ou diaporama : c’at un outil difficile à maîtriser. Il ne faut pas se laisser aller à la surabondance d’effets ou de texte ; la charte graphique doit être rigoureuse et lisible tout en ayant une identité marquée ; en tant qu’outil multimédia ou doit intégrer du son et de la vidéo. On pourra préférer un diaporama en format pDF lisible à l’identique par tous les ordinateurs.
  • son et/ou vidéo sonore ou video : ce peut être un journal « live »par exemple

La bibliographie et les sources devront soit être indiquées dans la PréAO soit distribuées sur support papier.

III. Préparer l’exposé

La mise en place de la réflexion peut se faire à l’aide d’outils informatiques libres et gratuits comme :

La durée de l’exposé doit être de 15-20 mn. La parole doit être régulièrement et également répartie. Il faut tâcher d’avoir un groupe toujours actif : lorsque quelqu’un a la parole, les autres peuvent utiliser le tableau pour inscrire des données, distribuer des documents, passer les diapos,…

Au moins un mois avant l’exposé vous devez rendre par mail un pré-projet avec :

  • le titre de l’exposé

  • le thème de référence

  • les notions abordées

  • un projet de plan

  • des idées

  • des questions et interrogations

l’essentiel

rendre le pré-projet à temps

travailler le fond et la forme de l’exposé

rendre le dossier documentaire


ECJS – Thèmes et notions en classe de Première

Éducation Civique, Juridique et Sociale

Programme des classes de Première

« Institutions et pratiques de la citoyenneté »

Les notes qui suivent sont tirées des programmes officiels

I – Objectif général de la classe de première

La classe de première est consacrée à la réflexion sur la participation politique et l’exercice de la citoyenneté. Les institutions politiques qui organisent la République et la démocratie sont analysées à partir de leur refondation constante par les pratiques des citoyens. Cette réflexion permet de comprendre le sens du droit, des institutions et des libertés politiques. Elle s’exerce à travers la compréhension critique de ces institutions et des tensions qui traversent toute société démocratique.

Dans notre régime politique, celui de la démocratie représentative, la participation politique prend essentiellement la forme de l’élection de représentants du peuple, mais aussi d’autres formes : participation au débat public, actions collectives… Le principe de la représentation apparaît comme le fondement de la légitimité dans toute société moderne et peut être ainsi un moyen d’aborder les grands problèmes politiques contemporains. Il est généralement invoqué pour légitimer les institutions politiques qui représentent le corps de la nation, mais on peut aussi le mobiliser à propos d’autres relations sociales : les partis qui représentent les courants de pensée, les syndicats qui représentent les intérêts de leurs adhérents et de leurs mandants, la justice qui est rendue au nom du peuple français. Ce principe de représentation est aussi présent dans les associations, comme dans les lycées (avec les représentants des professeurs, des élèves, des parents d’élèves, des collectivités territoriales…).

Le travail de l’année passera de manière privilégiée par la forme du débat argumenté.

Quatre thèmes sont proposés en classe de première. Ce sont :

  • Exercice de la citoyenneté, représentation et légitimité du pouvoir politique

  • Exercice de la citoyenneté, formes de participation politique et d’actions collectives

  • Exercice de la citoyenneté, République et particularismes

  • Exercice de la citoyenneté et devoirs du citoyen

Les sept notions suivantes doivent être abordées :

  • Pouvoir

  • Représentation

  • Légitimité

  • État de droit

  • République

  • Démocratie

  • Défense

Chaque exposé devra partir d’un thème principal (mais il peu y avoir un thème secondaire) et aborder au moins trois notions.

II – Orientations principales des thèmes

1 – Exercice de la citoyenneté, représentation et légitimité du pouvoir politique

Si toute société est caractérisée par l’existence de relations de pouvoir, on peut s’interroger sur la spécificité du pouvoir politique. Il peut être défini par sa légitimité, c’est-à-dire par une acceptation fondée sur le consentement des membres de la société. La légitimité repose sur des principes et des pratiques qui ont varié dans le temps et dans l’espace. Dans les sociétés démocratiques contemporaines, elle repose essentiellement sur la légalité qui fonde l’État de droit.

Concepts liés : pouvoir, domination, autorité, violence.

2 – Exercice de la citoyenneté, formes de participation politique et d’actions collectives

Le citoyen se définit par l’exercice de la souveraineté politique dans la Cité à laquelle il appartient. L’exercice de la citoyenneté ne saurait donc se réduire ni à la possession de droits fondamentaux, ni à l’exercice du droit électoral : il implique la prise en compte de toutes les formes de la participation politique. La démocratie se définit comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ; cela exclut le pouvoir d’une autorité qui ne tirerait pas sa légitimité du peuple mais d’une source extérieure ou réputée supérieure. La démocratie implique donc la participation active des citoyens.

Elle peut prendre différentes formes :

– la participation à l’espace du débat public où se forme l’opinion publique, ce qui implique l’analyse critique des moyens de communication de masse et de leurs effets (y compris de l’Internet, des forums et du courrier électronique) ;
– la participation aux associations civiles, sociales et politiques, notamment à l’échelon local ;
– la participation à des groupes défendant des intérêts, par exemple les syndicats ;
– la participation à des actions collectives, locales ou nationales, sur des objectifs sociaux ou civiques.

3 – Exercice de la citoyenneté, République et particularismes

Toute société politique est diverse. Elle réunit, par définition, des populations dont les origines historiques, les convictions religieuses et les conditions sociales sont différentes. La République reconnaît aujourd’hui ces particularismes et organise leur gestion. La citoyenneté n’implique pas que les individus abandonnent leur identité propre ou leur volonté d’affirmer leur fidélité à un passé historique particulier et à des croyances religieuses personnelles. Tout au contraire, elle garantit que ces manifestations peuvent se faire librement, à condition que soient respectées les lois qui organisent les libertés publiques.

Toutefois, le respect des particularismes ne comporte-t-il pas inévitablement des limites ? Pour que la République puisse être le bien de tous, deux exigences se sont imposées :

– la séparation de l’ordre politique et de l’ordre religieux, qui se manifeste en France à travers les lois de la laïcité ; elle permet d’organiser la vie en commun de ceux qui ont des pratiques et des croyances religieuses différentes ;
– la garantie de l’égale dignité de toutes les personnes, qui est au cœur des valeurs communes définissant la citoyenneté. Les pratiques culturelles, par exemple dans le droit personnel, ne sauraient être contradictoires avec l’égale dignité de tous les êtres humains.

Les particularismes ne peuvent être reconnus que s’ils sont compatibles avec les valeurs de l’égalité et de la liberté des individus qui légitiment l’exercice de la citoyenneté et le projet politique de la République.

4 – Exercice de la citoyenneté et devoirs du citoyen

Si l’État républicain garantit les libertés individuelles et les droits du citoyen, les devoirs du citoyen sont la contrepartie et la condition de ces droits. Toutefois, l’État semble exercer une pression dont le citoyen prétend parfois s’affranchir (fraudes, désobéissance à la loi, incivisme, dégradation des biens publics, destruction de la propriété collective). Il importe donc de montrer en quoi le respect de la loi et de ses devoirs par le citoyen n’est pas un conditionnement à l’obéissance ; c’est, tout au contraire, son choix libre et raisonné d’institutions sans lesquelles les libertés, les droits et la sécurité ne pourraient exister.

On pourra alors analyser les devoirs fondamentaux du citoyen : le devoir électoral, le devoir fiscal, le devoir de défense, le devoir de solidarité. Ces devoirs, qui ont conduit à une extension de l’intervention de l’Etat dans les différentes sphères de la vie sociale, suscitent des interrogations nouvelles sur les relations entre les contraintes collectives et les libertés des individus.

Le devoir de défense, depuis la suspension de la conscription et l’instauration de l’Appel de préparation à la défense (APD), ainsi que la mise en place du parcours citoyen, exigent que l’école soit partie prenante d’une réflexion critique sur les moyens de préserver les valeurs de civilisation et de liberté fondatrices de notre démocratie, sur la sécurité collective des citoyens, sur le devoir d’ingérence lorsque les droits de l’homme ou le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sont outrageusement bafoués, sur les engagements humanitaires, et tout particulièrement sur le rôle et l’usage des forces armées dans ces contextes.

France – Hong Kong, 160 ans d’histoires

Le Consulat Général de France à Hong Kong célèbre cette année les 160 ans de relations entre la France et l’ancienne colonie britannique de Hong Kong. 160 ans d’aventures dans des domaines aussi variés que la diplomatie, l’économie, la religion, les sciences, le voyage et bien d’autres encore. Notre excellent ami François Drémeaux a été chargé d’animer un blog avec des billets hebdomadaires qui racontent les petites histoires des relations entre Hong Kong et la France; des aventures humaines qui sont les maillons de l’Histoire, des anecdotes sur la rencontre de deux cultures et des tranches de vies françaises dans cet Extrême-Orient passionnant.
Rendez-vous donc sur France-Hong Kong, 160 ans d’histoires, pour suivre la mémoire de cet évènement !