Importer un fichier CSV dans QGIS 2.14

Introduction

L’objectif final est de produire une carte du trajet d’un navire avec le logiciel QGis, ici dans sa version 2.14. Pour cela, l’idée principale est simple : les points du déplacement du navire sont géolocalisés et enregistrés dans un fichier en format .CSV, lequel est ensuite importé. In fine, les données sont transformées en couche vectorielle.

Avertissement : ce tutoriel a été initialement réalisé par Mathieu Merlet. Les copies d’écrans proposées ci-dessous correspondent à l’utilisation de QGis 2.14 avec Ubuntu 14.04. Pour travailler avec les visuels sous Windows, téléchargez le tutoriel de M. Merlet au format PDF.

Géolocaliser les déplacements d’un bateau dans un fichier CSV

Le format CSV, Comma-separated values, est un format de fichier ouvert qui contient des données tabulaires séparées par des virgules. C’est un fichier texte où « chaque ligne du texte correspond à une ligne du tableau et les virgules correspondent aux séparations entre les colonnes. Les portions de texte séparées par une virgule correspondent ainsi aux contenus des cellules du tableau. » (Wikipedia) Toutefois, il est tout à fait possible de l’éditer et de le lire avec un tableur tel Calc de la suite LibreOffice.

Pour entrer les coordonnées du déplacement d’un bateau il faut se rendre sur le site MarineTraffic. On peut y créer un compte gratuitement, puis trouver un bateau dans le champ de recherche, ce qui permet d’accéder à la fiche de celui-ci. Dans la colonne de gauche, la zone « Latest position » permet d’accéder aux données à copier dans le fichier CSV ouvert avec un tableur. En haut de la page, pensez à ajouter le bateau à votre flotte pour le retrouver facilement (« Add to default fleet »). En cliquant sur le bouton rouge, on accède à la carte.

Importer les données du CSV

Importer un fichier CSV revient à ajouter une couche de texte délimité. Cela peut se faire de deux manières:

  • par l’icône en forme d’apostrophe du bandeau de gauche
  • par le menu du haut Couche / Ajouter une couche / Ajouter une couche de texte délimité

Une fenêtre intitulée « Créer une couche depuis un fichier à texte délimité (CSV) » s’ouvre alors. Il faut cliquer sur « Parcourir » pour aller chercher le fichier CSV voulu. Réglez les paramètres (cf image ci dessous), en vérifiant notamment que  le Champ X correspond à « Longitude » et que le Champ Y correspond à « Latitude ».

Cliquez ensuite sur « OK » pour faire apparaître la couche de points.

Du CSV au SHP

Pour pouvoir travailler cette couche il faut en faire une couche vectorielle. Pour cela, sélectionnez là dans la colonne de gauche. Par un clic droit accédez à « Enregistrer sous ». Choisissez le format « ESRI Shapefile ». Il ne reste plus qu’à créer le fichier en cliquant sur « Parcourir » puis OK.

Ensuite, par un clic droit sur la nouvelle couche qui apparaît (et qui est donc la couche vectorielle), faîtes un clic-droit pour accéder à la table attributaire : elle se loge sous la carte et on y retrouve toutes les donnés du fichier CSV !

L’espace proche : “carte d’identité” des mobilités

Objectifs

Cette séquence comporte un objectif disciplinaire pour faire de la Géographie et technique pour prendre en main deux logiciels incontournables :

  • objectif disciplinaire : construire une carte des mobilités personnelels dans la ville pour identifier les espaces liés au vécu et aux représentations de l’ensemble de la classe.
  • objectif technique : prendre en main GoogleEarth et QGis qui vous a été présenté.

Étape 1 – Des repères avec GoogleEarth

Sélection_080Ouvrir GoogleEarth. Dans la case de gauche appelé « Lieux », créez trois sous dossiers :

  • DomicilePrenom
  • LieuxPersoPrenom
  • LieuxImportantsPrenom

Dans le premier, placez une épingle sur votre domicile.

Dans le second, placez 3 épingles sur les 3 lieux qui sont les plus importants pour vous dans la ville (loisirs, relations personnelles, …)

Dans le dernier, placez 3 épingles sur les trois lieux qui vous semblent les plus importants pour la ville elle-même (lieux politiques, économiques, représentatifs,…).

Attention : ne donnez pas de nom à vos épingles (seul les dossiers sont nommés).

Exporter chacun de ces dossiers par clic droit « Enregistrer le lieux sous », ce qui vous donne donc trois fichiers en choisissant l’extension kml.

Attention : prenez l’habitude de créer un répertoire par projet. En effet, lorsqu’on enregistre un travail en cours avec QGis, il produit un fichier qui utilise les autres (à la manière du logiciel Audacity). Il faut donc conserver les fichiers de travail toujours au même endroit.

Sélection_099Alternative : on peut utiliser le service cartographie libre OpenStreetMap pour produire des fichiers kml. Pour cela, rendez-vous d’abord sur uMap, puis placez un marqueur pour votre domicile.

À gauche, appuyez sur l’icône de partage. Une fenêtre d’exportation s’ouvre, et choisissez kml dans le menu déroulant.

Reproduisez l’opération trois fois pour obtenir les trois fichiers requis.

Étape 2 – Transposer les repères dans QGis

Ouvrez QGis Desktop. Vous allez à présent intégrer les repères créés avec GoogleEarth : les fichiers kml nous servent de couche vectorielle. Pour ajouter une couche vectorielle, on clique sur l’icône du haut de la pile de gauche ou on utilise la combinaison [Ctrl] + [Maj] + [V]. On sélectionne ensuite le fichier kml via la boite de dialogue qui s’est ouverte. Vous voyez donc désormais les points préalablement placés sur GoogleEarth. Créer trois fichiers différents était nécessaire pour obtenir des points de couleur différente. Continuer la lecture de « L’espace proche : “carte d’identité” des mobilités »