L’adaptation du territoire des États-Unis aux nouvelles conditions de la mondialisation [4e – G3.2]

Ce billet correspond à la partie du cours traitée en français pour la classe de Section Internationale.

I. La côte nord-est

A. Une façade majeure

Les ports de la côte nord-est

  1. À l’aide de cette carte de l’ISEMAR et de marinetraffic, identifiez les grands ports de la côte nord-est des États-Unis.
  2. Quels rôles jouent-ils dans le commerce maritime américain ?
  3. Occupent-ils une place importante dans le classement des plus grands ports du monde ?
  4. Selon la carte ci-contre, avec quels espaces de l’hinterland les ports du nord-est sont ils reliés ?

S’adapter à la mondialisation : l’exemple de Baltimore

Sur la côte Est des États-Unis, plusieurs ports cherchent à relancer leur activité, ralentit . Un premier défi pour eux est celui du manque de profondeur dans les chenaux d’accès. Dans le cas de Baltimore, même le dragage est difficile du fait de la longueur du chenal d’accès en baie de Chesapeake. Une deuxième opportunité est l’accueil du trafic venu d’Asie du Sud et du Sud-Est (Inde, Malaisie, Singapour), sachant que la route de l’Océan indien et de l’Atlantique est plus rapide que celle du Pacifique, sans la contrainte de Panama. Troisième opportunité, l’élargissement en cours des écluses du canal de Panama qui devrait permettre à nouveau l’arrivée de gros porte-conteneurs ayant emprunté la route transpacifique. Quatrièmement, l’essor du Brésil est favorable aux ports du Golfe du Mexique et de la côte Est. Enfin, la croissance de l’industrie automobile dans les États-du Sud (usines japonaises et allemandes). Baltimore, cependant, est lourdement handicapé face à ces possibilités de renaissance des trafics, du fait de son éloignement de la mer. De même les coûts y sont élevés, coût des terrains dans un espace fortement urbanisé, coût de main d’œuvre (et réputation de Baltimore comme un port « difficile » sur le plan social, en comparaison des ports du Sud-est).

Comme beaucoup de villes de la Rustbelt, Baltimore connaît une crise de ses industries traditionnelles. Les emplois industriels disparaissent à une vitesse inquiétante, dévastant les quartiers ouvriers de l’Est de la ville. Il apparaît que l’avenir du port de Baltimore n’est plus d’être un port polyvalent au sein d’une façade maritime où d’autres ports sont mieux placés pour le trafic de fret lourd (charbon, pétrole) ou le services de porte-conteneurs. Par contre, le port, outre le fait qu’il met en avant son patrimoine maritime dans sa stratégie de développement touristique à proximité du riche marché de Washington, garde une position enviable dans un créneau spécifique, celui du trafic ro-ro [roll-on/roll-off ou roulier]. C’est en effet le principal terminal automobile de la côte Est. Baltimore est resté clairement le leader, en aménageant de vastes sections du port à cet effet, par exemple à Dundalk, où l’activité conteneurs a cessé de croître. Baltimore occupe aussi une position « de niche » dans les expéditions/réceptions de « produits spéciaux », locomotives, wagons de métro, chars militaires.

D’après Yves Boquet, « Le port de Baltimore dans la compétition interportuaire aux États-Unis :

entre déclin et stratégie de niche », 2011, publié sur tem.revues.org

  1. Quels sont les points faibles des port de la façade nord-est ?
  2. Pourtant quelles opportunités se présentent ?
  3. Comment le port de Baltimore a-t-il réorienté sa stratégie dans le cadre de la mondialisation ?

B. Une mégalopole dominante

  • Utilisez les documents pour montrer comment cette partie du territoire américain marque sa puissance dans la mondialisation.

 La côte-ouest

Le pari de l’intermodalité mer/rail

  1. Quelle est la place des ports du pacifique par rapport à ceux de l’est ?
  2. Pour diffuser des marchandises asiatiques dans l’intérieur du pays, est-il plus intéressant de passer par le canal de Panama ?
  3. Comment l’efficacité de la connexion mer/rail est-elle assurée ?

Un rôle mondial

L’offensive des groupes chinois sur Hollywood

Steven Spielberg s’ouvre les portes du box-office chinois. Dimanche 9 octobre, le réalisateur et producteur à succès a officialisé un partenariat avec Alibaba, le géant chinois du commerce en ligne. Dans le cadre de cet accord, Alibaba Pictures, division spécialisée dans le 7e art, va entrer dans le capital d’Amblin Partners, la société qui regroupe les différents studios du cinéaste américain. L’opération, dont le montant n’a pas été précisé, illustre l’importance grandissante du marché chinois, le deuxième au monde, pour les grands producteurs d’Hollywood.

En s’associant à Alibaba, Amblin espère tirer profit de la forte croissance du box-office chinois. Selon les statistiques officielles, les salles ont généré 44 milliards de yuans (5,9 milliards d’euros) de recettes en 2015 (+49 % par rapport à 2014).

Le marché chinois reste encore très réglementé. Seuls trente-quatre films étrangers sont autorisés, chaque année, par l’administration.

Coproduire avec un partenaire domestique peut permettre de contourner ces contraintes. Plusieurs conditions sont imposées, notamment la présence d’un acteur chinois ou le tournage de scènes en Chine. Et le pays doit être présenté de manière positive.

Le Monde, octobre 2016

  • Comment la côte est s’adapte-t-elle aux nouvelles conditions de la mondialisation ?

 

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