Le tourisme international

le tourisme en 2004

L’Organisation Mondiale du Tourisme a prublié un certain nombre d’informations et de données pour l’année 2007. La France reste le premier pays d’accueil des touristes internationaux avec 81 900 000 visites l’an passé. L’Espagne arrive 2e (59 193 000), mais la Chine, actuellement 4e avec 54 720 000,  est un concurrent sérieux pour prendre la première place dans les années à venir. Le Vietnam occupe lui la 45e place avec 4 172 000 touristes accueillis. Au total, en 2007, on a compté 903 000 000 d’arrivées de touristes internationaux.

L’Atlas of the Real World propose une série de cartes par anamorphose. Celle du tourisme mondial met particulièrement bien en valeur les pays récepteurs :

tourisme-mondial-par-anamorphose1

C’est [2]

C’est une petite merveille, réalisée par Charles Joseph Minard, inspecteur général des Ponts et Chaussées, en 1869. Ce document, connu sous le nom de ‘graphique de Minard’ compile pas moins de 6 informations sur un sujet défini.

Le sujet, c’est la campagne de Russie, menée par Napoléon en 1812. Après avoir conquis ou soumis une partie de l’Europe, l’Empereur se lance à la conquête de la Russie et rêve d’une Europe napléonienne de Brest à Moscou. Mais c’est un échec terrible et la Grande Armée est décimée.

Sur ce graphique, Minard nous donne à voir:

– des repères géographiques : les cours d’eau, les villes et les batailles ;

– le trajet : partie de la frontière russo-polonaise, l’armée impériale parvient à prendre Moscou mais doit repartir très vite ;

– la direction : le trajet est doré pour l’aller, en noir pour le retour. La lisibilité est parfaite ;

– la température sur le chemin du retour : exprimée en degrés Réaumur, elle montre bien le froid qui s’intensifie à mesure que l’armée tente de rentrer ;

– le temps : l’indication est combinée avec la température (se lit donc de droite à gauche) ;

– le nombre de soldats : l’épaisseur du trait est proportionnel à la taille de l’armée. On peut lire que, parti avec 442 000 hommes, Napoléon prend Moscou avec 100 000 … mais il n’en reste plus que 10 000 au retour [la Grande Armée comptait en fait entre 600 000 et 700 000 hommes – dont 300 000 Français – en entrant sur le territoire russe, et 30 0000 à 50 000 au retour].

Il s’agit ici d’un graphique exceptionnel, réunissant un  nombre important d’informations en restant d’une clarté remarquable.