La Palais de la Réunification [Hyper-lieux – HCMV]

Par Maeva Emptoz-Lacote et Hong Vy Nguyen – Terminales ES, 2018

Situé au cœur de Hô Chi Minh ville, le Palais de la Réunification, également connu sous le nom de Palais de l’Indépendance (Dinh Thông Nhât, en vietnamien), est un monument considéré comme le symbole de la chute du régime de la République du Vietnam le 30 avril 1975. Situé dans la rue Nam Ky Khoi Nghia, construit par les colons français entre 1863 et 1873 pour le Gouverneur général de l’Indochine, c’est là que la libération entière du Sud Vietnam a été proclamée. Aujourd’hui, le palais de la Réunification est un lieu de prédilection autant pour les touristes étrangers que les Vietnamiens.

Le bâtiment est l’exemple parfait de combinaison des architectures modernes et traditionnelles orientales. Il compte deux étages principaux dans lesquels nous retrouvons plusieurs salles telles que la salle du conseil de sécurité nationale, la salle de cérémonie, la salle de réunion du président et du Conseil des cabinets, la salle des quatre directions, le salon des ambassadeurs, les salles de divertissements (salle de projection, bibliothèque,…) ; les bureaux du président et du vice-président s’y trouvent aussi. Le palais comporte également un bunker au sous-sol où se réfugiait le président lors des attaques et un héliport, bombardé en 1962 par les avions d’une faction factieuse. Ce lieu semble être un exemple parfait de l’hyper lieu situé à Hô Chi Minh.

See full screen

Est ce qu’on peut qualifier ce lieu de lieu hyper-spatial ?

Oui définitivement. C’est un lieu chargé de touristes venant des quatre coins du monde pour mieux comprendre la lutte menée par les Vietnamiens, il y a 40 ans. Mais c’est aussi un lieu où des milliers de touristes y passent pour se prendre en photo, pour partager sur toute sorte de réseaux sociaux, pur garder en souvenir puis pour les montrer à sa famille, ses amis,… On peut retrouver des photos prises au palais avec le hashtag #independancepalce sur facebook ou instagram. À tout moment, on peut croiser des personnes en train de se prendre en photo pour ainsi les partager sur les réseaux, pour pouvoir changer leur photo de profil,… En laissant une trace de soi sur les réseaux, en quelque sorte, on laisse également une trace de cet monument sur les réseaux sociaux, qui fait que le palais lui-même est connecté au reste du monde.

Continuer la lecture de « La Palais de la Réunification [Hyper-lieux – HCMV] »

La rue Bui Vien [Hyper-lieux – HCMV]

Par Jean-Baptiste Albin, Nicolas Moinard, Joël Vandercruyssen – Terminales L et ES, 2018

Bui Vien est une rue piétonnière très cotée chez les jeunes vietnamiens tout comme chez les étrangers pour sa vie nocturne qui dynamise la ville. Le nom de la rue n’est pas choisi par hasard: Bui Vien incarne le Vietnam qui s’ouvre au monde. Issu d’une modeste famille, Bui Vien est un diplomate vietnamien ayant vécu au XIXe siècle. Il a reçu une très bonne éducation, a obtenu son baccalauréat et était passionné de littérature française. Il a fait partie de la cour du roi Nguyen, qui lui a donné pour mission d’ouvrir le Viêt-Nam au monde. Ainsi, il participe à la construction du port de Hai Phong. Il est aussi un des rares vietnamiens de cette époque à avoir voyagé en Chine et Japon. Il devient le premier vietnamien à avoir été aux États-Unis, sous l’ordre du Roi qui l’envoie pour trouver des alliés aux côtés des Vietnamiens dans leur lutte contre le colonialisme français. Nous retrouvons donc cet aspect international à travers l’exemple de la rue de Bui Vien, réputée pour être très fréquentée par les touristes étrangers, ici appelés “Tây Ba Lô”. Pouvons-nous considérer Bui Vien comme un hyper-lieu? Pour répondre à cette question, nous allons voir si Bui Vien dans son ensemble correspond aux cinq critères qui définissent un hyper-lieu selon le géographe Michel Lussault.

Voir en plein écran

 

Tout d’abord, un hyper-lieu est un lieu de regroupement intense d’activités. Bui Vien est particulièrement dynamique le soir. Sa vie nocturne est animée par des bars, des discothèques, des restaurants de fruits de mer et des hôtels. On y trouve beaucoup de commerces du domaine des services, Bui Vien est une rue orientée vers le divertissement.

Le critère d’hyper-spatialité correspond à une mise en réseau d’un lieu au monde. À Bui Vien, ce critère semble de faible intensité car premièrement, la rue est gérée localement et puis tout simplement, il n’y a pas de réseaux qui la connectent au monde. De plus, son emplacement n’a rien de stratégique: elle ne se situe pas en plein centre-ville.

Continuer la lecture de « La rue Bui Vien [Hyper-lieux – HCMV] »

Littoral industrialo-portuaire, littoral touristique [6e – G 3]

L’enquête : la population mondiale ne cesse de croître et pourtant les hommes se concentrent toujours plus, notamment sur les littoraux. mais pourquoi ?

I. Un littoral industrialo-portuaire

Pour répondre à la question, vous allez vous organiser en petits groupes et, le temps de la leçon, vous mettre dans la peau de personnes qui vivent et habitent le littoral du Havre. Expliquer comment vos personnages voient la ville et le port, ce qu’ils y trouvent d’intéressant et quels problèmes ils rencontrent.

1. Travailler comme docker

Consigne : À l’aide des documents, montrez ce qu’est le travail du docker. Pourquoi est-ce un travail difficile ?

Le site lehavreportcenter.com nous apporte des précisions dur les métiers de la manutention.

Un métier menacé ?

Le port du Havre était fortement perturbé mardi par une grève de 24H00 appelée par les syndicats CGT des dockers et des agents portuaires dans le cadre de la journée européenne d’action pour la défense de l’emploi, a-t-on appris de source syndicale.

Cette grève suivie par la totalité des 2.400 dockers et par une grande partie des 1.200 agents portuaires, selon ces syndicats, a entraîné l’arrêt de la manutention sur tous les terminaux à conteneurs

Ce mouvement qui concerne d’autres ports en France vise à défendre l’emploi à l’échelle européenne.
Les dockers et les agents portuaires grévistes devaient participer en fin de matinée à une manifestation interprofessionnelle dans les rues du Havre.

D’après lefigaro.fr, octobre 2012

Continuer la lecture de « Littoral industrialo-portuaire, littoral touristique [6e – G 3] »

Convertir un Mercator en projection polaire avec #QGIS – #EPI

Dans le cadre de l’EPI travaillée en classe de 4e durant l’année 2016-2017, les élèves ont procédé ont suivi des bateaux avec marinetraffic.com et déposé leurs fichiers CSV dans l’ENT. L’objectif et d’aboutir a une vision des grandes routes maritimes de la mondialisation. En parallèles, les élèves construisent un robot (sur une base Arduino) en cours de technologie et programmerons celui-ci en cours de mathématiques afin de le faire évoluer sur un grand planisphère.

Note : les manipulations qui suivent ont été réalisées avec QGIS 2.14.11 Essen sous Linux Mint 18 Sarah.

En classe de 4e, contrairement à ce qu’on peut faire en seconde, c’est le professeur qui manipule le Système d’Information Géographique QGIS pour agréger l’information.En cours de réalisation, nous obtenons cette carte :

Le raster est fourni avec le plugin Open-Layer. On dispose alors d’une bonne visualisation pour commencer à analyser les grandes routes et les passages stratégiques (ainsi on remarquera ici grâce à cette carte le canal de Panama et le détroit de Malacca). Techniquement, la projection est une web Mercator (EPSG:3857) assez classiquement utilisée.

Toutefois, dans l’objectif de faire rouler les robots, une projection polaire sera requise. On utilise ici le tutoriel proposé par Laurent Jégou. Il faut d’abord définir la nouvelle projection, qui sera une conique équidistante centrée sur le pôle nord. Dans le menu Préférences, on va dans Projection personnalisée. Puis on utilise l’icône avec un « + » pour ajouter un SCR, dont les propriétés sont :

+proj=eqdc +lat_0=0 +lon_0=0 +lat_1=60 +lat_2=60 +x_0=0 +y_0=0 +a=6371000 +b=6371000 +units=m +no_defs

 

Ensuite, appliquons cette nouvelle projection à notre projet, en ayant pris soin au préalable de supprimer le raster initial. On utilise pour cela l’icône située en bas à droite. Dans le fenêtre qui s’ouvre, vérifiez que l’option « Activer la projection à la volée », située en haut à gauche, est bien cochée.

Il nous faut ensuite un fichier raster pour le planisphère. Mathieu Merlet a suggéré celui proposé sur le site naturalearthdata.com. Il suffit ensuite d’ajouter le fichier tif, via l’icône de gauche, le menu Couche ou [Ctrl] + [maj] + [R] pour obtenir le raster qui s’adapte à la projection du projet.

 

L’espace proche : “carte d’identité” des mobilités

Objectifs

Cette séquence comporte un objectif disciplinaire pour faire de la Géographie et technique pour prendre en main deux logiciels incontournables :

  • objectif disciplinaire : construire une carte des mobilités personnelels dans la ville pour identifier les espaces liés au vécu et aux représentations de l’ensemble de la classe.
  • objectif technique : prendre en main GoogleEarth et QGis qui vous a été présenté.

Étape 1 – Des repères avec GoogleEarth

Sélection_080Ouvrir GoogleEarth. Dans la case de gauche appelé « Lieux », créez trois sous dossiers :

  • DomicilePrenom
  • LieuxPersoPrenom
  • LieuxImportantsPrenom

Dans le premier, placez une épingle sur votre domicile.

Dans le second, placez 3 épingles sur les 3 lieux qui sont les plus importants pour vous dans la ville (loisirs, relations personnelles, …)

Dans le dernier, placez 3 épingles sur les trois lieux qui vous semblent les plus importants pour la ville elle-même (lieux politiques, économiques, représentatifs,…).

Attention : ne donnez pas de nom à vos épingles (seul les dossiers sont nommés).

Exporter chacun de ces dossiers par clic droit « Enregistrer le lieux sous », ce qui vous donne donc trois fichiers en choisissant l’extension kml.

Attention : prenez l’habitude de créer un répertoire par projet. En effet, lorsqu’on enregistre un travail en cours avec QGis, il produit un fichier qui utilise les autres (à la manière du logiciel Audacity). Il faut donc conserver les fichiers de travail toujours au même endroit.

Sélection_099Alternative : on peut utiliser le service cartographie libre OpenStreetMap pour produire des fichiers kml. Pour cela, rendez-vous d’abord sur uMap, puis placez un marqueur pour votre domicile.

À gauche, appuyez sur l’icône de partage. Une fenêtre d’exportation s’ouvre, et choisissez kml dans le menu déroulant.

Reproduisez l’opération trois fois pour obtenir les trois fichiers requis.

Étape 2 – Transposer les repères dans QGis

Ouvrez QGis Desktop. Vous allez à présent intégrer les repères créés avec GoogleEarth : les fichiers kml nous servent de couche vectorielle. Pour ajouter une couche vectorielle, on clique sur l’icône du haut de la pile de gauche ou on utilise la combinaison [Ctrl] + [Maj] + [V]. On sélectionne ensuite le fichier kml via la boite de dialogue qui s’est ouverte. Vous voyez donc désormais les points préalablement placés sur GoogleEarth. Créer trois fichiers différents était nécessaire pour obtenir des points de couleur différente. Continuer la lecture de « L’espace proche : “carte d’identité” des mobilités »